Famille Fustel
Outils
Général
Imprimer / exporter
Cette page explique l’histoire ou répertorie les différents membres de la famille Fustel.
Pour les articles homonymes, voir Fustel.
La famille Fustel, de Paris, a donné plusieurs maîtres écrivains aux XVIe et XVIIe siècles.
Il est écrivain, à Paris en 1551.
Maître écrivain à Paris, écrivain juré et arithméticien. Il tenait école d'écriture en 1566, 1570. Il épousa Marie Reffect.
Lorsque la corporation des maîtres écrivains de Paris[1] est organisée par lettres patentes du , on voit, dans la liste de ses huit premiers membres, les noms de Martin Fustel et de son frère Jacques, maître écrivain de l'Université[2].
Son Arithmétique[3] est un traité de comptabilité et de calcul à l'usage des marchands, qui doivent constamment jongler avec la multiplicité des monnaies et mesures, en l'absence d'un système décimal généralisé ; il conçoit un ouvrage très pratique et maniable[4], [5].
Frère de Martin, il est nommé maître écrivain juré en l'université de Paris en 1564. Demeurait rue de la Draperie, à Paris. Il épousa Catherine Triboullet. Son inventaire après-décès eut lieu le [9].
Martin et Jacques Fustel, et surtout leur frère Charles, qui était marchand fripier au quartier Saint-Eustache, ont été, comme beaucoup de bourgeois parisiens, engagés du côté de la Ligue dans les troubles des années 1588-1591. Ils ne sont pas parmi les plus en vue du parti des "Seize", mais la famille Fustel fait partie de l'étude sociale menée par Robert Descimon de 225 cadres de la Ligue parisienne[10]. Les choix politiques et idéologiques de Martin Fustel transparaissent dans son Adverstissement de 1589.
Fils de Jacques I Fustel. 1595-1611-1637. Il est mort avant le . Il épousa Marguerite Foullon. Maître écrivain à Paris, demeurant rue de la Vieille Draperie, à l'enseigne du Houx sauvage[11]. En 1606-1608, il demeurait rue Galande, paroisse Saint-Séverin.
Il reçoit le ses lettres d'écrivain juré en l'université de Paris.
D'argent au cœur de gueules d'où sortent trois branches de lys de sinople fleuris de pourpre, soutenu de deux palmes jointes en Y[12].