La famille Crouan de Nantes est une famille dont les membres ont joué un rôle important dans l'industrie de cette ville au XIXe siècle et au XXe siècle. Son nom est attaché au Belem.
Jean Jacques Crouan 1772-1848 épouse Marie Renée Médaille (1768-1823)
Prudent Louis Etienne Crouan (1800 à Brest - 1885 à Nantes). Né à Brest, Étienne Crouan s'embarque à l'âge de quinze ans sur un navire pris par les Anglais et réussit à échapper aux pontons anglais en se sauvant à la nage. Deux ans plus tard, négociant et armateur, il fonde sa maison commerciale au Brésil, dans la province du Pará. Il devient agent consulaire à Sainte-Marie de Belém en 1823, puis consul de France à Belém (Brésil) en 1832. Rentré en France en 1834, il est membre du tribunal de commerce de Nantes de 1840 à 1844. En 1831, il épouse Angélique Louise Eugénie de la famille Desloge, fille de Joseph Gilles Desloges de La Mulnière et de Marie Angélique Rozier (sœur de Ferdinand Rozier), et sœur de Firmin René Desloge. Ils sont notamment les parents d'Émile Crouan, agent de change, marié à la sœur de Jules Galot ; de Louise Crouan, religieuse carmélite ; de Denise Crouan, épouse de l'armateur Paul Galland ; de l'ingénieur Octave Prudent Crouan-Briau, maire de Varades et gendre de François Briau ; de Marie Angélique Crouan, épouse de l'armateur Gustave Douillard (fils de Constant Douillard). Il est fait chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur le et de l'ordre de l'Immaculée Conception de Vila Viçosa en 1837[1].
Octave Prudent Crouan (1844 à Nantes - 1931), ingénieur. Il épouse la fille de l'entrepreneur François Briau et héritière du château de la Madeleine. Il est maire de Varades de 1912 à 1919[2].
Denis Crouan (1806-1891), armateur. Il épouse Amélie Vauloup.
Augustin Alexandre Crouan (1801-1880) épouse sa cousine Eugénie Marie Jeanne Crouan
Amédée René Crouan (1848 à Nantes-1919), juriste et magistrat, il est procureur de la république à Morlaix en 1879, puis à Saint-Brieuc en 1880[3]. Il démissionne de la magistrature en 1885 lors des décrets. Il épouse Marguerite Eugénie Robillard, fille de Louis-Pierre Robillard, propriétaire du château de Marray à Chambourg-sur-Indre, leur fille épousera le fils de Paul de Farcy.
Etienne Florence Crouan (1773-1853) épouse Marie Françoise Nay.
Simon Crouan (1779-1814) épouse Jeanne Souchet puis veuf, épouse en secondes noces Marie Josèphe Louise Rosalie Corporaix.
(1) Louis Pierre Crouan (1800-1866) épouse Marie Françoise Jugault.
Henri Crouan (1836-1884) épouse Emilie Jeanne Balcon.
Henry Marie Eugène Crouan (1865 à Telgruc-sur-Mer - 1954 à Coray). Il est notaire, président de la Chambre des notaires, expert près les tribunaux, juge de paix, maire de Coray de 1894 à 1944, président de la commission d'administration du bureau de bienfaisance de Coray et du conseil d'arrondissement de 1898 à 1928, il est fait officier d'Académie en 1902, officier de l'Instruction publique en 1924 et officier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1938. Il épouse Hélène Marie Pauline Guyonval.
Émile Paul Marie Crouan (1871 à Telgruc-sur-Mer - 1941 à Quimper). Il est notaire, maire de Quéménéven de 1909 à 1925. Passé dans la magistrature, il est juge aux Tribunaux de première instance de Guingamp en 1930, puis à Morlaix en 1931 et à Pontivy en 1939[4]. Il épouse Anne Marie Françoise Désirée Jamault.
Jean Crouan (1906-1985) épouse Jeanne Thérèse Léonie Colin.
(2) Henry Thomas Crouan (1809-1900) épouse Joséphine Marie Mathilde Prevel.
Henry Crouan (1852-), ingénieur, inventeur et entrepreneur.
Victor Salomon Crouan (1814-1896) épouse Célestine Françoise Joseph Muller.
Julie Rosalie Crouan (1847-1919), élève d'Alphonse Colas, elle est peintre de sujets religieux et de natures mortes.
Né le à Brest, Étienne-Louis-Prudent Crouan s'embarque à l'âge de quinze ans sur un navire pris par les Anglais et réussit à échapper aux pontons anglais en se sauvant à la nage. Deux ans plus tard, négociant et armateur, il fonde sa maison commerciale au Brésil, dans la province du Pará. Il devient agent consulaire à Sainte-Marie de Belém en 1823, puis consul de France à Belém (Brésil) en 1832. Rentré en France en 1834, il est membre du tribunal de commerce de Nantes de 1840 à 1844.
En 1831, il épouse Louisa Desloge, fille de Joseph Gilles Desloges de La Mulnière et de Marie Angélique Rozier (sœur de Ferdinand Rozier), et sœur de Joseph François Desloge et de Firmin René Desloge. Ils sont notamment les parents d'Émile Crouan, agent de change, marié à la sœur de Jules Galot ; de Louise Crouan, religieuse carmélite ; de Denise Crouan, épouse de l'armateur Paul Galland ; de l'ingénieur Octave Prudent Crouan-Briau, maire de Varades et gendre de François Briau ; de Marie Angélique Crouan, épouse de l'armateur Gustave Douillard (fils de Constant Douillard).
Né le à Nantes, Amédée René Joseph Crouan est le neveu d'Étienne-Prudent Crouan (1800-1885) et de Denis Crouan (1806-1871).
Juriste et magistrat, il est procureur de la république à Morlaix en 1879, puis à Saint-Brieuc en 1880[3]. Il démissionne de la magistrature en 1885 lors des décrets.
Marié à la fille de Louis-Pierre Robillard, propriétaire du château de Marray à Chambourg-sur-Indre, leur fille épousera le fils de Paul de Farcy.
Né le 3 octobre 1852 à Brest, Henry-Marie-Léon Crouan suit ses études de droit à Paris, étant destiné au notariat, mais, s'intéressant aux sciences, devient par la suite élève à l'École centrale en 1872, dont il sort diplômé.
Ingénieur, il rentre dans la maison Edoux, qu'il quitte au bout de quelques années pour fonder sa propre entreprise en 1877. Il développe un système d'ascenseur hydraulique à piston plongeur[5].
Henri Frotier de La Messelière, "Filiations bretonnes. 1650-1912, recueil des filiations directes des représentants actuels des familles nobles, de bourgeoisie armoriée ou le plus fréquemment alliées à la noblesse, d'origine bretonne ou résidant actuellement en Bretagne, depuis leur plus ancien auteur vivant en 1650, Volume 6", 1976.
Histoire et généalogie de la famille Crouan 1997.
Jürgen Schneider, Handel und Unternehmer im französischen Brasiliengeschäft 1815-1848: Versuch e. quantitativen Strukturanalyse, 1975
Yves Rochcongar, "Capitaines d'industrie à Nantes au XIXe siècle", éditions MeMo, Nantes, 2003