Elisa de Lamartine
Elisa de Lamartine ou Marianne de Lamartine, née Mary Ann Elisa Birch le et morte le à Paris (France) est une artiste peintre et une sculptrice française d'origine britannique. Elle est aussi l'épouse du poète Alphonse de Lamartine.
Biographie
Mary Ann Elisa Birch, d'origine britannique[1], naît le [2] en Languedoc d'après son acte de mariage[3] ou à Londres d'après son acte de décès[4] « née depuis plusieurs jours ». Elle est baptisée à la paroisse Saint-Félix de Béziers le sous les noms de Marie Anne Elise Birch[5] avant d'être à nouveau baptisée le à la paroisse Saint-Anne à Soho, Cité de Westminster, à Londres[3],[6],[7]. Elle est la fille du major William Henry Birch et de Christina Cordelia Reessen, elle épouse Alphonse de Lamartine dans l'église de Saint-Pierre de Maché, à Chambéry, le [8],[9],[10].
Elle est le premier modèle pour un buste de Marianne[11].
Devant les difficultés matérielles de Louise Crombach, écrivaine, Lamartine lui trouve un emploi de surveillante de prison à la prison de femmes de Saint-Lazare en 1842[12].[pertinence contestée]
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/06/Paris_1er_-_%C3%89glise_Saint-Germain-l%27Auxerrois_-_B%C3%A9nitier_-_Trois_enfants_au_pied_de_la_croix_%28Fran%C3%A7ois_Jouffroy%29.jpg/220px-Paris_1er_-_%C3%89glise_Saint-Germain-l%27Auxerrois_-_B%C3%A9nitier_-_Trois_enfants_au_pied_de_la_croix_%28Fran%C3%A7ois_Jouffroy%29.jpg)
En 1843, Lamartine travaille avec le sculpteur François Jouffroy sur un bénitier en marbre dans l'église Saint-Germain l'Auxerrois de Paris, qui est décrit sous la plume acerbe de Joris-Karl Huysmans[13] comme « un bénitier exécuté sur les dessins de Mme de Lamartine, des mioches paradant autour d’une croix »[14].
Alphonse et Elisa de Lamartine ont deux enfants : Félix Marie Emilius Alphonse de Lamartine, né à Rome en 1821 et mort à Paris en 1822, et Marie Louise Julie de Lamartine, dite Julia, née à Mâcon en 1822 et morte au Liban en 1832[réf. nécessaire].
Œuvres dans les collections publiques
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e8/Marie_Louise_Julie_de_Lamartine.jpg/170px-Marie_Louise_Julie_de_Lamartine.jpg)
- Mâcon :
- musée Lamartine : La Saône et La Loire, 1847, maquettes en plâtre d'un projet de décoration non réalisé pour le pont Saint-Laurent à Mâcon[16].
- musée des Ursulines :
- Paris, musée de la Vie romantique : Les Fleurs sur l’autel, vers 1846, poème autographe d'Alphonse de Lamartine, enluminé par Elisa de Lamartine.
- Saint-Point, château de Saint-Point : Portrait de Marie Louise Julie de Lamartine, huile sur toile[19],[20].
Exposition
En 2003, dans le cadre de la biennale Lamartine, une exposition intitulée Évocation de Marianne de Lamartine lui est consacrée au musée Lamartine de Mâcon[21].
Iconographie
- Jean-Léon Gérôme, Portrait de Madame de Lamartine, 1849, Montauban, musée Ingres[22].
- François Claudius Compte-Calix, Madame de Lamartine Adopting the Children of Patriots Slain at the Barricades in Paris during the Revolution of 1848, Barnard Castle, Bowes Museum[23],[24].
- Johann Ender, Portrait de Marie Anne Elisa de Lamartine, 1821, dessin gravé par Thomas-Casimir Regnault[25]. Un exemplaire de la gravure est conservé au château de Versailles.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Armand Lebailly, Madame de Lamartine, Bachelin-Deflorenne, 1864.
- Anne-Marie Doucet, Femmes en Bourgogne, Péronnas, Société d’émulation de l’Ain, 22-23 octobre 2016, 173 p. (ISBN 978-2-9507275-7-2, lire en ligne), « Mesdames de Lamartine », p. 113-130
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :