Dompierre est un village campagnard de basse montagne, en Bourgogne du Sud, à vocation touristique et agricole, de 1 000 habitants. Le panorama local est marqué par le bocage charolais caractéristique, avec ses haies et pâtures, ses paysages vallonnés et ses montagnes coiffées de forêts qui valent à cette région le surnom de « Petite Suisse du Mâconnais »[1]. La majeure partie de son territoire est classée aux titres des programmes de protection de la faune et de la flore français et européen.
La commune est issue de la fusion de Dompierre-les-Ormes et Meulin en 1965. Ses habitants sont appelés les Dompierrois.
On trouve des étangs avec une pêche autorisée et réglementée par cartes : le lac de Pézanin, au cœur de l'arboretum domanial de Pézanin (4 ha), et l'étang communal de la palissade.
Les plus grands étangs privés sont : l'étang de la Vernée (6 ha), et l'étang d'Audour (3 ha).
Le Nord de la commune est traversé par la Route Centre-Europe Atlantique (RN 79) qui relie l'Est de la France à l'Ouest. Le tronçon dompierrois de la route est passé au gabarit autoroutier entre 2020 à 2022 avec l'aménagement à 2x2 voies entre le col des Vaux et La Chapelle-du-Mont-de-France[3] et permettre la circulation à 110 km/h. Ces travaux de 51 millions d'euros s'inscrivent dans le cadre d'un chantier global d'un montant d'1,1 milliard d'euros[4], avec à Dompierre la construction d'un nouvel échangeur complet pour desservir le village et sa région et la zone industrielle Genève-Océan[5]. Les aménagements ont également permis de rétablir la continuité écologique des cours d'eau et la création d'un passage à faune[6].
La commune est desservie par la sortie no 8 Dompierre-les-Ormes, et est située en voiture :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Matour_sapc », sur la commune de Matour à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 029,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Au , Dompierre-les-Ormes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,3 %), forêts (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (1,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de Dompierre ne paraît qu’en 951, mais le site était sûrement habité bien avant. À Audour, hameau situé au sud-est de Dompierre, le comte de Dortan découvrit en 1882 une sépulture néolithique contenant deux haches de grès poli, de nombreux débris se rapportant à l'âge du bronze : bracelets, tronçons d'épées, pointes de lances… Audour était donc habité depuis l'Antiquité et constituait un poste militaire, vu la grande quantité d'armes découvertes. Audour signifie d’ailleurs littéralement « à la forteresse », du celte Duros (forteresse). L'emploi de l'article étant banni dans la langue latine, cela situe le nom d'Audour à une époque où seul le celte était employé mais pas encore le latin.
Massan, hameau situé au nord du bourg de Dompierre, sur la route de Trivy, est cité dans les chartes de Cluny sous le nom de Vicamasaon Ager Masaonensi. C’était un « ager » dont dépendaient Montmelard, Trivy et Chalenforges (hameau actuel de Trivy).
En 1248 existait à Bois-du-Lin un hôpital destiné au soin des lépreux : Domnus Hospitalis de Bos Dolent. Une chapelle, datant du XVe ou XVIe siècle, fut détruite en 1785. Après avoir appartenu aux moines de Saint-Cyr, qui dépendait de l’abbaye Saint-Rigaud, située à Ligny-en-Brionnais, elle fut rattachée à l’ordre de Malte, aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Le hameau de Frouges dépendait du Beaujolais. La seigneurie de Frouges avait la justice sur Dompierre. Le château, avec forteresse et chapelle sous le nom de Saint-Eustache, fut détruit en 1420. En 1585, Pierre des Loges, seigneur de Frouges vendit sa terre de Frouges à Philibert de Fautrière, seigneur d’Audour. On a retrouvé divers ustensiles en fer sur l’emplacement du château.
Un château était situé dans le bourg de Dompierre, le château de La Faye, situé en face de l’église actuelle. En 1731, la seigneurie disparaît, terre et château passant au seigneur d’Audour[22].
Les églises successives de Dompierre ont été édifiées avec des blocs de pierres granitiques se trouvant sur place, sans doute des pierres de culte celtique christianisées, comme ce fut le cas pour de nombreuses églises très anciennes. Dompierre, située aux confins du Mâconnais, du Beaujolais, du Brionnais et du Charolais, relevait du bailliage de Mâcon, mais était une paroisse appartenant au diocèse d'Autun et qui payait ses impôts à la Recette de Semur-en-Brionnais[23].
La « Fronde cantonale de 1850 » fut un événement marquant de l'histoire du secteur de Dompierre. En effet, cette année-là, les maires, conseillers municipaux et notables de huit communes du canton (sur neuf communes) adressèrent une lettre au préfet de Saône-et-Loire afin que fût fixé à Dompierre le chef-lieu de canton au vu de l'aspect pratique que cela comporterait en plus de l'évidente prospérité économique du bourg, plus tard desservi par deux gares et ses importantes foires. Cette fronde sera décisive et ainsi, même si Matour garda le nom de chef-lieu, pour le perdre en 2015, tous les établissements publics (perception, gendarmerie) déménagèrent et furent installés à Dompierre[25].
Durant l'Occupation, un important réseau de résistance se mit en place en Saône-et-Loire, alors coupée en deux par la ligne de démarcation, au centre duquel la région joua un rôle important. Le département regroupe alors un nombre important de foyers communistes et les maquis sont faciles à mettre en place dans cette région boisée. Pour faciliter les communications, les maquis mettent en place un complexe réseau téléphonique clandestin à l'échelle du département, permettant d'échanger entre maquis. Cluny est alors surnommée « Lyon » pour tromper l'ennemi et est reliée à Salornay-sur-Guye dite « Détroit », Saint-Gengoux-le-National « Oslo », ou encore à Charolles « Québec ». Ce réseau, construit en 1944, s'étirera sur plus de 1 100 km de câbles[26].
En 1965, la petite commune de Meulin, par décision de son conseil municipal, fusionne avec celle de Dompierre. La commune n'arrivait en effet plus à supporter l'entretien de ses infrastructures (chemins, école, mairie, église), compte tenu de sa faible population.
Depuis 1993, et à l'initiative du conseil municipal de Dompierre-les-Ormes et de celui qui fut longtemps le président national de l'association, M. Jean Prost, se réunissent tous les dix ans sur la commune les délégations des vingt-deux autres communes membres de l'Association des Dompierre de France[27]. En 2013, 450 Dompierrois et Dompierrais de toute la France se sont retrouvés le 1er week-end de juillet à Dompierre-les-Ormes.
Dompierre a accueilli en 2012 le rassemblement national du Club Porsche 928 de France. Ainsi s'est déroulée en septembre 2014 la deuxième Montée Historique de Dompierre, dans laquelle 100 véhicules de prestige (voitures sportives, motos, side-cars...) ont pu effectuer sur deux jours un circuit particulièrement éclectique[28].
En 2012, a été adopté le plan local d'urbanisme (PLU) qui garantit la sauvegarde des paysages en limitant considérablement les zones constructibles et en protégeant les zones naturelles et la pérennité de l'activité agricole. De plus une grande partie de la commune est protégée dans le cadre du programme européen Natura 2000.
En a eu lieu le Dompierre Classic, 3e Montée Historique de Dompierre-les-Ormes, durant 2 jours pendant lesquels 120 véhicules d'exception venus de toute l'Europe ont pu réaliser un circuit au cœur du village et un rallye dans toute la Bourgogne du Sud. Plusieurs milliers de spectateurs se sont pressés pour les admirer[29]. Le Nationale d'élevage Bullmastiffs et Mastiffs s'est tenu à Dompierre en 2016. Le village accueille des manifestations sur la commune grâce à sa forte capacité d'hébergement, sa facilité d'accès, et ses infrastructures (Lab 71, stade, salle des fêtes polyvalente…).
La commune tire son nom du latin Domnus Petrus et Domna Petra. Elle est citée sous ses noms dans une charte de Cluny dès 951. D’après une notice de l’abbé Mamessier sur Dompierre (1872)[30], Domnus Petrus (Seigneur Pierre) viendrait d’un sanctuaire dédié à saint Pierre. Et un acte de 1456 mentionne une ancienne confrérie établie alors dans l’église de Dompierre en l’honneur de saint Pierre-ès-Liens.
Un acte du désigne Dompierre-en-Mâconnais car le village dépendait du bailliage de Mâcon.
Un autre acte du nomme Dompierre d’Audour, car il relevait de la justice des seigneurs d’Audour. Enfin, ce fut Dompierre-aux-Ormes, puis Dompierre-les-Ormes sans doute parce que des ormes y prospéraient.
Maires de Dompierre-les-Ormes depuis la révolution (de 1793 à 1947)modifier le code
Liste des Maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1793
1795
Étienne Deschizeaux
1795
1796
Pierre-Grégoire Royer
1796
1796
Louis Michon
1796
1800
Claude Giroux
1800
1805
Pierre-Grégoire Royer
1805
1815
Étienne Deschiseaux
1815
1816
Antoine Combier
1816
1818
Richard Cortambert
1818
1820
Richard Cortambert
1820
1824
Pierre Auduc
1824
1831
Pierre Auduc
1831
1834
Francois-Vincent Dufour
1834
1843
François-Vincent Dufour
1843
1849
Jean-François Pondevaux
1849
1852
Jean-François Pondevaux
1852
1860
François-Vincent Dufour
1860
1864
Louis Bonnetain
1864
1871
Louis Bonnetain
1871
1874
Auguste Combier
1874
1876
Jean-Pierre Goyard
1876
1881
Adrien Pondevaux
1881
1885
Jean Duranton
1885
1900
Antoine Dellac
1900
1908
Joseph Durand
1908
1947
François-Honoré Graz
Les données manquantes sont à compléter.
Le conseil municipal est composé de quinze membres qui élisent le maire de la commune. Les Dompierrois votent comme toutes les communes de France généralement tous les six ans pour élire leur nouveau conseil municipal.
Conseiller général (1967-1992) Secrétaire d'État (1969-1973) Président du Conseil général de Saône-et-Loire (1970-1979) Ministre de la fonction publique (1973-1974) Député (1973-1981) Ministre plénipotentiaire honoraire (1975-2007)
Le centre d'incendie et de secours situé au bourg compte 21 pompiers dont le secteur comprend 5 communes et 2 000 habitants. La moitié des interventions (167 en 2015) concernent du secours à la personne et un quart du secours routier, très important avec la proximité de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA) qui traverse le secteur d'intervention[33].
Près d'un quart de la surface de la commune est couverte de forêt, soit plus de 700 hectares boisés[34]. Ces espaces sont répertoriés et constitue la trame verte.
La commune est jumelée avec la ville de Velké Popovice, située en Bohême Centrale au sud de Prague (République tchèque)[38] et fait partie de l'Association des Dompierre de France, réunissant vingt-trois villages et villes françaises dont le nom est composé de « Dompierre ».
La dette de la commune était de 1 462 000 € en 2014, soit environ 1 501 € par habitant (moyenne de la strate : 596 € par habitant), ramené en 2018 à 696 000 €, soit 728 € par habitant[39].
Écoles : Dompierre-les-Ormes a conclu un RPI avec la commune de Montmelard, ce qui permet de conserver une classe à Montmelard. En 2015, 135 enfants étaient scolarisés au sein du RPI[40]. La rentrée 2013 s'est faite dans le nouveau groupe scolaire regroupant dans un même bâtiment, basse consommation et de plain pied, les écoles maternelles et élémentaires[41]. L'implantation de la nouvelle école à proximité du pôle sportif (stades, piscines...) permet la pratique régulière d'activités.
Crèche : La halte-garderieMille Pattes accueille les enfants dès l'âge de 3 mois[42],[43]. Cette structure est gérée par le Service Enfance Jeunesse de la communauté de communes.
Bibliothèque : Sur la place Philippe-Malaud, adossée à la mairie, se trouve la bibliothèque municipale qui prête des ouvrages propres ou appartenant à la BDSL (Bibliothèque départementale de Saône-et-Loire).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2021, la commune comptait 880 habitants[Note 3], en diminution de 4,45 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Attention, tableau et histogramme ne prennent en compte que la population de Dompierre (sans Meulin) jusqu'en 1965, d'où une hausse de population au recensement de 1968.
Dompierre est un village qui compte un bon nombre d'associations. Le Foyer rural par exemple est le deuxième plus gros foyer de Saône-et-Loire avec plus de 250 adhérents. Le Comité des Fêtes, ainsi que d'autres associations rythment la vie locale. Depuis quelques années, un jardin partagé a été créé au Haut-de-la-garde.
La mairie possède un parc locatif de 20 logements (soit 3,5 % des logements dompierrois) faisant partie des 6 300 mètres carrés de son important patrimoine bâti comprenant outre les logements, des entrepôts, garages, églises, immeubles administratifs, etc[48].
Les logements se composent de 505 maisons individuelles et 68 appartements[49], dont 61 logements sociaux (10,5 % des logements).
Une charolaise et son veau, race très présente sur la commune.
Au , l'agriculture représentait 33 % des entreprises dompierroises, soit 41 établissements[50].
Dompierre est une zone principalement d'élevage dans le domaine agricole, et située au cœur du berceau de la race charolaise. En 2010, on dénombrait sur la commune et sur l'année :
environ 1 200 vaches allaitantes, qui élèvent leur veau ;
800 chèvres issues de cinq élevages, et qui produisent du lait, dont la majeure partie est transformée en fromage AOC ou AOP ;
quelque 100 000 volailles destinées aux abattoirs locaux ;
et une production d'un million de litres de lait de vache au cours d'une année[51].
Le long de la RCEA s'est créée sous l'impulsion de la municipalité la zone industrielle Genève-Océan-Les Prioles, gérée en intercommunalité et qui est la plus importante de la communauté de communes. Une centaine de salariés y travaillent dans des domaines variés comme la réparation auto et poids-lourds, les automatismes, l'ingénierie et impression en 3D, la charpente ou encore la carrosserie de camion[52],[53].
En 2016, deux nouvelles implantations ont lieu : une nouvelle fromagerie qui permettra l'affinage de 200 tonnes de fromages de chèvres AOP charolais et créera 10 nouveaux emplois[54], ainsi que la Coopérative forestière Bourgogne Limousin qui déménage pour installer ses activités en Saône-et-Loire à Dompierre-les-Ormes avec une vingtaine de techniciens et ingénieurs sur place à terme[55].
La commune est l'une des premières villes rurales du département desservie par la fibre optique. Le très haut débit va permettre de donner aux industriels, artisans et habitants dompierrois une excellente qualité et rapidité de réseau internet et d'augmenter l'attractivité du village[56]. Les entreprises qui s'installent choisissent la commune pour son cadre de vie et sa proximité avec les grandes infrastructures, particulièrement dans les transports (RCEA, autoroutes, TGV).
On trouve au bourg de Dompierre divers commerces alimentaires et de services de proximité (épicerie, hôtel-restaurant, snack-pizzeria, tabac-presse, café, boucherie, boulangeries...), ainsi que des assurances et banques, avec distributeur de billets[57]. Dompierre est l'un des seuls bourgs commerciaux de la communauté de communes.
Sur le plan des loisirs et du sport, la commune possède un grand stade pour le football qui sert particulièrement aux matchs et entrainements du FCDM (Football Club Dompierre-Matour), un terrain multisport (handball, basketball…) deux terrains de tennis et deux terrains de pétanque, ainsi que de nombreux chemins de randonnée.
Le Trail du Haut-Clunysois, qui a lieu chaque année au départ d'une commune de la communauté de communes est une compétition sportive réunissant à chaque édition plusieurs centaines de participants, français et internationaux, venus s'affronter sur les montagnes et reliefs entourant le village.
Les sentiers de l'arboretum sont parfaitement adaptés à la pratique du jogging ou de la marche. De plus, une sudokache de géocaching y est cachée[58].
Office du Tourisme des Verts Vallons de Sud-Bourgognemodifier le code
Dompierre-les-Ormes étant le 1er hébergeur touristique de la communauté de communes, l'Office du Tourisme des Verts Vallons de Sud-Bourgogne a ouvert une antenne Grande Rue, avec un animateur chargé de renseigner les touristes[59] et de leur faire découvrir l'offre touristique de la région.
Avec de nombreuses maisons secondaires et logements de vacances, l'été est la saison durant laquelle la population de Dompierre double. L'activité touristique est particulièrement liée à la fréquentation de l'arboretum de Pézanin (25 000 visiteurs par an, l'un des cinquante sites les plus fréquentés de Bourgogne[60]) et du Lab 71 (15 000 visiteurs en 2011).
On trouve à Dompierre des chambres d'hôtes et des gîtes ruraux, un camping ombragé du Village des Meuniers[61], ainsi que le Domaine des Monts du Mâconnais qui complète l'offre avec des chalets et des hébergements plus insolites avec des roulottes par exemple[62],[63].
La Bourgogne du Sud attire aussi grâce au tourisme lié aux vins (œnotourisme). Le pays mâconnais est en effet reconnu par le label Vignobles et découvertes.
Les anciennes constructions liées à la ligne de chemin de fer[65] : la gare, le château d'eau, le viaduc du Grand Chemin (long de 65 m et haut de 31 m), le tunnel de Longvergne (long de 588 m).
Les fromages, fabriqués au lait cru comme l'Appellation d'Origine Protégée fromage de chèvre charolais, produits et affinés par des fromageries de la commune[66].
La gaufrette mâconnaise, fabriquée exclusivement à Mâcon, le bouchon mâconnais, chocolat au marc de Bourgogne et l'idéal maconnais[67].
Les vins du Mâconnais : Mâcon blanc, Saint-Véran, Pouilly-Fuissé, etc.
Jean-Patrick Courtois (né en 1951), homme politique, sénateur-maire de Dompierre entre 1983 et 2001, vice-président du Sénat, maire de Mâcon depuis 2001.
Philippe Malaud (1925-2007), diplomate et homme politique, ministre et député-maire de Dompierre entre 1965 et 1983. La place de la mairie porte son nom.
Le comte Auguste de Forbin (1777-1841), peintre et élève de David, écrivain, archéologue, directeur du musée du Louvre, se marie à Dompierre avec la fille du comte de Dortan, et devient ainsi seigneur d'Audour.
Le comte de Marcellus (1795-1861), diplomate, il épousera Valentine de Forbin, fille d'Auguste de Forbin. Il est connu pour avoir ramené la Vénus de Milo en France.
Le poète Alphonse de Lamartine (1790-1869), qui y effectuera aussi des séjours, et écrira en 1862 du château d'Audour : « c'est un château de Marie Stuart dans un paysage écossais[68] ».
Olivier Gatille, ancien boulanger dompierrois, a été meilleur apprenti de France (1995), trois fois gagnant du concours de la pièce artistique en boulangerie et champion du monde de boulangerie en 2009 dans le cadre du Salon international de la restauration de l'hôtellerie et de l'alimentation (SIRHA)[71],[72].