Dominique Baettig

politicien suisse

Dominique Baettig, né le à Delémont (originaire de Rickenbach), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Psychiatre de profession, il est élu au Conseil national comme représentant du canton du Jura en 2007. Il n'est pas réélu lors des élections fédérales de 2011.

Dominique Baettig
Illustration.
Portrait officiel de Dominique Baettig, en 2018.
Fonctions
Conseiller national
Législature48e
Groupe politiqueUDC (V)
CommissionCSSS
PrédécesseurPierre Kohler
SuccesseurJean-Paul Gschwind
Biographie
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissanceDelémont
Nationalitésuisse
Parti politiqueUDC
ProfessionPsychiatre

Biographie

Originaire de Rickenbach, dans le canton de Lucerne, Dominique Baettig naît le à Delémont, dans le canton du Jura. Il est le fils d'Antoine Baettig, médecin à Bévilard, et de Beatrix Baettig née Carnat[1].

Il effectue des études de médecine aux universités de Fribourg et de Lausanne. Il obtient son diplôme de médecine en 1979 et devient spécialiste FMH en psychiatrie en 1984[1].

Il a le grade de caporal à l'armée[1].

Il est marié à Dagmar Schellenberg, infirmière, avec laquelle il a quatre enfants[1].

Carrière professionnelle

De 1980 à 1984, il travaille comme médecin-assistant dans différentes cliniques[1].

Il est ensuite successivement chef de clinique adjoint (1984-1985) puis chef de clinique (1985-1987) à la Clinique psychiatrique universitaire de Cery, à Prilly ; chef de clinique au Centre de gériatrie à Genève (1987-1988) ; médecin-directeur adjoint à la Clinique La Métairie à Nyon (1988-1990) ; puis médecin associé au Département universitaire de psychiatrie adulte du Service hospitalier à Prilly (1991-1993)[1].

En 1993, il est nommé médecin-chef du Centre médico-psychologique du canton du Jura. En 2000, il crée l'unité hospitalière médico-psychologique à l'hôpital de Delémont[1].

En 2004, il ouvre son propre cabinet à Delémont[1].

Parcours politique

Alors qu'il étudie la médecine aux universités de Fribourg et Genève, il fonde le groupe Lutte du Peuple, de tendance « national-communiste ». Le groupe édite un bulletin, L'Insurgé. En 1975, Lutte du Peuple fusionne avec le groupe national-révolutionnaire Nouvel Ordre Social. Dominique Baettig est responsable du groupe de Lausanne[2] et, plus tard, de sa publication Avant-Garde entre 1977 et 1981[3].

Il adhère à l'Union démocratique du centre (UDC) en 2002. Il est membre du comité jurassien de l'UDC depuis 2007.

Il est conseiller de ville (législatif) à Delémont à partir de 2005, puis député suppléant au Parlement du canton du Jura à partir de 2006. Il y est membre de la commission de gestion et de vérification des comptes. Il démissionne du parlement cantonal en à la suite de son élection surprise[4] au Conseil national[1], qu'il doit à un apparentement des listes PRD et UDC[5]. Il siège à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[6]. En , il est observateur international lors des élections présidentielles de la république sécessionniste d'Abkhazie[7]. Privé d'alliance avec le Parti libéral-radical[8], il n'est pas réélu en octobre 2011[9].

Positionnement politique

De manière générale, il défend une neutralité suisse intégrale et un monde multipolaire. Il s'oppose au mondialisme, prônant un retour à la vie et à l’économie locales ainsi qu'aux liens de proximité[7]. Il est présenté par le quotidien Le Matin comme proche idéologiquement de la mouvance identitaire[10]. Il participe ainsi plusieurs fois à des événements organisés par le Bloc Identitaire français, comme à Orange en 2009[11] ou à Lyon en 2011[12].

Il s'oppose à l'Union européenne, dont il critique l'« ultralibéralisme », l'absence de démocratie participative, l'alignement sur les grandes entreprises et l'alliance stratégique avec les États-Unis[7].

Il est un soutien inconditionnel de la cause palestinienne et a toujours affiché son appui aux habitants de la bande de Gaza[13][source insuffisante].

Polémiques

Le , il dépose une motion pour « proposer un cadre constitutionnel et légal permettant d'intégrer, en tant que nouveau canton suisse, des régions limitrophes dont une majorité de la population en ferait la demande »[14].

Il dénonce en 2011 le sommet du Groupe Bilderberg à Saint Moritz[15],[16], déclarant que la conférence viole les principes de la souveraineté suisse[17].

Il dénonce au Parlement le « scandale » des vaccins contre le virus H1N1[18],[19],[20] et les « tricheries démocratiques » facilitées par l'emploi du vote électronique lors des résultats serrés d'une votation sur les passeports biométriques[21].

En février 2011, il s'oppose à la visite de George W. Bush en Suisse, faisant pression sur le bureau du procureur fédéral pour le faire arrêter sur la base d'une accusation pour crimes de guerre[22].

En , il qualifie l'homosexualité de perverse et d'immature[23].

Notes et références

Liens externes

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