Darrell Issa

politicien américain

Darrell Edward Issa, né le à Cleveland (Ohio), est un homme politique américain membre du Parti républicain. Représentant fédéral du 49e district de Californie entre 2001 et 2019, il est à l'origine du Research Works Act.

Darrell Issa
Illustration.
Fonctions
Représentant des États-Unis
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 7 jours)
Élection8 novembre 2022
Circonscription48e district de Californie
Législature118e
PrédécesseurMichelle Steel

(2 ans)
Élection3 novembre 2020
Circonscription50e district de Californie
Législature117e
PrédécesseurDuncan D. Hunter
SuccesseurScott Peters

(16 ans)
Élection5 novembre 2002
Réélection2 novembre 2004
7 novembre 2006
4 novembre 2008
2 novembre 2010
6 novembre 2012
4 novembre 2014
8 novembre 2016
Circonscription49e district de Californie
Législature108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e et 115e
PrédécesseurSusan Davis
SuccesseurMike Levin

(2 ans)
Élection7 novembre 2000
Circonscription48e district de Californie
Législature107e
PrédécesseurRon Packard
SuccesseurChristopher Cox
Président la commission de la prospective et de la réforme du gouvernement

(4 ans)
Législature114e et 115e congrès
PrédécesseurEdolphus Towns
SuccesseurJason Chaffetz
Biographie
Nom de naissanceDarrell Edward Issa
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissanceCleveland (Ohio, États-Unis)
NationalitéAméricaine
Parti politiqueParti républicain
Diplômé deSiena Heights College
ReligionOrthodoxie d'Antioche[1]

Signature de Darrell Issa

En 2021, il redevient représentant fédéral après l'élection de 2020 mais cette fois du 50e district de Californie puis du 48e district de Californie en 2023.

Biographie

Jeunesse et carrière professionnelle

Originaire de Cleveland dans l'Ohio, Darrell Issa quitte le lycée pour rejoindre l'armée de terre des États-Unis[2].

Diplômé du Siena Heights College en 1976[3], il fonde une compagnie de produits électroniques[4].

En 1986, il déménage à Vista en Californie du Sud[4], où il fait fortune dans les alarmes de voiture[5]. Il devient un important donateur du Parti républicain[5].

Carrière politique

En 1998, il se présente aux élections sénatoriales, s'il dépense 9,8 millions de dollars de sa fortune personnelle, il perd la primaire républicaine face à Matt Fong[4].

Lors des élections de 2000, Issa est élu à la Chambre des représentants des États-Unis avec 61,4 % des suffrages, devançant largement son plus proche adversaire le démocrate Peter Kouvelis (28,3 %)[6]. Il représente une circonscription historiquement conservatrice[5], qui comprend de riches banlieues entre Los Angeles et San Diego[7]. Réélu avec 77,2 % des voix en 2002[6], sans opposant démocrate, il est par la suite facilement reconduit tous les deux ans[7], avec des scores compris entre 58 % et 64 % des suffrages[6]. Depuis son élection, il est considéré comme l'un des élus les plus riches de la Chambre des représentants[5],[7].

Sous la présidence de Barack Obama, Issa dirige la commission de la Chambre des représentants sur la Surveillance et la réforme du gouvernement. À ce poste, il supervise notamment les auditions sur l'opération Fast and Furious, le scandale de l'Internal Revenue Service de 2013, accusé de se concentrer sur des groupes conservateurs, ou encore l'attaque du consulat américain de Benghazi[2],[7],[8].

Lors des primaires présidentielles de 2016, il soutient d'abord Marco Rubio avant d'apporter son soutien à Donald Trump. Lors des primaires de Californie, Issa ne réunit que 51 % des voix, ne devançant que de peu le démocrate Doug Applegate[5],[9]. De nombreux médias expliquent ce faible score par l'impopularité de Trump dans sa circonscription[5],[9], de plus en plus jeune et hispanique[5]. En novembre 2016, il est réélu de justesse avec moins d'un point d'avance sur Applegate tandis qu'Hillary Clinton remporte le district avec 8 points d'avance sur Trump[8].

Le , alors qu'il est considéré comme l'un des élus républicains les plus en danger du Congrès, il annonce qu'il ne sera pas candidat à sa réélection en novembre dans le 49e district[8]. Selon la presse, il considère cependant une candidature dans le 50e district voisin, plus conservateur, où le républicain sortant Duncan D. Hunter est accusé d'avoir violé des règles d'éthique[10]. Issa n'est finalement pas candidat en 2018. Hunter finit toutefois par démissionner et Issa se présente à la succession de celui-ci au printemps 2020. Durant la campagne, il est notamment en concurrence avec le républicain Carl DeMaio, les deux hommes s'accusant de mensonges et Issa faisant diffuser des publicités mettant en avant l'homosexualité de DeMaio. Issa arrive en deuxième position de la primaire avec 23 % des voix, derrière le démocrate Ammar Campa-Najjar (37 %) mais devant son concurrent républicain (20 %)[11].

Sources

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes