Comité Rueff-Armand
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Le comité Rueff-Armand est un comité formé auprès du Premier ministre français en 1959, alors que débutait la Cinquième République au début de la présidence de Charles de Gaulle.
« La mission confiée à Jacques Rueff et à Louis Armand était de réfléchir et de rendre avis et propositions sur « la suppression des obstacles à l'expansion économique »[1]. »
Le comité remit son rapport au Premier ministre Michel Debré le [2].
Le Comité a été institué par le décret no 59-1284 du 13 novembre 1959[3].
La présidence du Comité était assurée par Jacques Rueff, économiste libéral qui venait de finir le plan Pinay-Rueff d'assainissement des finances publiques pour lutter contre l'inflation, qui déboucha sur la création du « nouveau franc » le 1er janvier 1960.La coprésidence revenait à l'ingénieur Louis Armand, qui mettait en œuvre la modernisation de la SNCF.Le secrétaire général était Michel Albert.
Au total, la commission est constituée par un collège d'experts et de hauts fonctionnaires :
Le rapport final, baptisé « Plan Rueff-Armand », connut à l'époque un grand retentissement.
Il proposait de nombreuses mesures pour lever les obstacles structurels au développement de l'économie française, en particulier les obstacles règlementaires :
De façon générale, il s'agissait selon l'économiste Jacques Delpla « d'une charge contre le malthusianisme et le contingentement dont souffrait l'économie française »[4].
Il fut cependant très partiellement et très progressivement appliqué.
Les travaux de la commission Rueff-Armand restent de ce fait une référence importante dans le débat politique français.
Pour l'universitaire Frédéric Lebaron, le rapport Armand-Rueff « constitue la matrice de l’idéologie économique dominante en France depuis les années 1960 »[8].