Charles Schlumberger

ingénieur en chef de la marine, géologue

Charles Schlumberger, né le à Mulhouse et mort le , est un ingénieur de la marine, paléontologue, zoologiste et géologue français.

Charles Schlumberger
Fonctions
Vice-président
Société de géographie
Président de la Société géologique de France
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
École polytechnique ( - )
École navale (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Charles Schlumberger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Charles-Robert Schlumberger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Samuel Koechlin (d) (arrière-grand-père)
Étienne Schlumberger (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Association des dames françaises (d) ()
Société zoologique de France (-)
Société géologique de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Grades militaires
Lieutenant (à partir de )
Commandant (à partir de )
Lieutenant-colonelVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Archives de l'École polytechnique fédérale de Zurich (en) (CH-001807-7: Hs 677)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

Charles Schlumberger est le fils du banquier Charles Schlumberger (1798-1861) et d’Émilie Zuber (1805-1848)[2].

Il entre à polytechnique en 1845, puis élève du corps militaire des ingénieurs du génie maritime en 1847[3].

Il se marie à Rixheim en 1852 avec Mélanie Zuber (1834-1906)[4] et ont eu six enfants[5].

Nommé ingénieur de la marine, il est affecté à Toulon en 1849, puis à Nancy en 1855 où il s'occupe de l'approvisionnement en bois de marine.

Charles Schlumberger est en contact avec Paul Fliche, qui enseigne la botanique à l’École nationale des eaux et forêts de Nancy. Il communique l’unique spécimen original d’Enoplophthalmus schlumbergeri à Henri Émile Sauvage[6]. Il fait la connaissance d'Olry Terquem.

Il est nommé à Paris en 1879 et en 1881, il prend une retraite anticipée de son emploi d'ingénieur en chef de la marine et consacre son temps, comme chercheur bénévole, à la recherche au laboratoire de paléontologie du Muséum National d'Histoire Naturelle. Il se fait envoyer des sédiments de provenances diverses par des officiers de marine[7].

Vers 1882, Il commence sa collaboration avec Ernest Munier-Chalmas, avec qui il décrit le dimorphisme des foraminifères en 1883, notamment, ceux de l'ordre des miliolida . Il a également réalisé des études sur l'histoire évolutive des genres de foraminifera éteints : Orbitoides , Lepidocyclina et Miogypsina. Après la mort de Munier-Chalmas et pendant les dernières années de sa vie, il reprend ses études sur les miliolida.

Œuvres et publications

  • Note sur un foraminifère nouveau de la cote occidentale d'Afrique, 1890.
  • Révision des biloculines des grands fonds, 1891.
  • Note sur les foraminifères des mers arctiques russes, 1894.
  • La plastogamie dans les foraminifères, 1896.
  • Note sur le genre Miogypsina, 1900.
  • Troisième note sur les orbitoïdes, 1903[8].

en collaboration

Distinctions et reconnaissance

Décorations françaises

Décorations étrangéres

Eponymie

  • Enoplophthalmus schlumbergeri (Sauvage, 1880)[6].
  • Foraminifera Sigmoilopsis schlumbergeri ( Silvestri, 1904 )[10].
  • Quinqueloculina schlumbergeri ( Wiesner, 1923 )[11],[12].

Sociétés savantes et autres organismes

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Bibliographie

 : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • Douville, H., « Charles Schlumberger, Notice nécrologique », Bulletin de la Société Géologique de France, 4e série, 6, pp.340-350, 1906.

Liens externes

Notes et références