Charles Bertier (magistrat)

magistrat savoyard, puis français

Pierre-Charles Bertier (ou Berthier ou encore écrit Berlier), né le à Aix-les-Bains et mort le à Chambéry, est un avocat de Chambéry, directeur du Courrier des Alpes, maître des requêtes au Conseil d'État (1860-1870) et gouverneur de la Martinique (1867-1869).

Charles Bertier
Fonctions
Gouverneur de la Martinique
-
Maître des requêtes au Conseil d'État
-
Directeur
Le Courrier des Alpes
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
ChambéryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
duché de Savoie ( - )
française (à partir d')Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de
Distinction

Biographie

Charles Pierre Bertier est né le à Aix-les-Bains[1], située dans le duché de Savoie.

Il est un magistrat qui a été révoqué en 1855[2]. Il est connu principalement dans son action durant, l'Annexion de la Savoie à la France. Il est le directeur du Courrier des Alpes.

En effet, le , il fait partie des deux émissaires, avec Amédée Greyfié de Bellecombe, se rendant à Paris, pour y rencontrer Édouard Thouvenel, Ministre des affaires étrangères depuis quelques mois, et lui exposer leurs revendications de rattachement. Le lendemain, ils annoncent triomphalement à leurs compatriotes savoyards que Napoléon III s'est rallié à leur cause. Ces entrevues avec le ministre sont possibles car il était lié d'amitié avec Ernest Baroche, fils du ministre de l'Intérieur, Pierre Jules Baroche[3],[4].

Au lendemain de l'Annexion, il devient maître des requêtes au Conseil d'État[2]. Cette promotion est due à ses relations avec l'un des fils de Pierre Jules Baroche, qui fréquentait les thermes d'Aix-les-Bains[2]. Il est nommé ensuite gouverneur de la Martinique[2],[5], le , et reste en fonction jusqu'au . À son retour, il réintègre le Conseil d'État, jusqu'à la chute du Second Empire.

Avec le retour de le République, Charles Bertier rentre à Chambéry, où il redevient avocat[2],[6]. Il milite notamment pour l'instauration d'un « gouvernement fort supprimant la liberté de la presse »[6].

Charles Bertier est fait officier de la Légion d’Honneur, le [1].

En 1873, il devient membre correspondant de l'Académie de Savoie[7].

Annexes

Articles connexes

Lien externe

Notes et références