Bruno Studer

homme politique français

Bruno Studer est un homme politique français né le . Il est élu député en 2017, sous l'étiquette de La République en marche et président de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation lors de XVe législature.

Bruno Studer
Illustration.
Bruno Studer en 2017.
Fonctions
Député français

(6 ans, 11 mois et 19 jours)
Élection18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription3e du Bas-Rhin
LégislatureXVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politiqueRE
PrédécesseurAndré Schneider
Président de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale

(4 ans, 11 mois et 23 jours)
LégislatureXVe (Cinquième République)
PrédécesseurPatrick Bloche
SuccesseurAgnès Firmin-Le Bodo
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissanceColmar (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRE
ProfessionProfesseur d’histoire-géographie
Site webbrunostuder.fr

Biographie

Bruno Studer est né à Colmar et a grandi en Alsace. Il a fait des études de géographie à l'université d'Artois puis à l'IUFM de Lorraine. Il est ensuite professeur d’histoire-géographie à Liverdun, à Leverkusen, au lycée Robert-Schuman à Metz puis au lycée Jeanne-d’Arc à Nancy et dans le collège Sophie-Germain dans le quartier de Cronenbourg à Strasbourg. Il a aussi suivi une prépa ENA à l'IEP de Strasbourg.

En politique, Bruno Studer est d'abord engagé à l'Union des démocrates et indépendants avec qui il a fait campagne pour les élections municipales de 2014 à Strasbourg. En avril 2016, il adhère à En marche dont il devient référent départemental pour le Bas-Rhin[1].

En juin 2017, candidat aux élections législatives pour La République en marche, il est élu député de la 3e circonscription du Bas-Rhin avec 59,77 % des voix au second tour, devant le candidat LR Georges Schuler (40,23 %)[2]. En juin 2022, il est réélu sous l’étiquette Ensemble avec 54,53 % des voix au second tour, contre le candidat LFI-NUPES Sébastien Mas (45,47 %).

Activités parlementaires

Il est désigné le 27 juin 2017 comme président de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation[3] et reconduit dès le premier tour de scrutin à l'occasion du renouvellement des postes au sein de la majorité, en juillet 2019[4].

Au titre de son mandat de député, il est membre du conseil d'administration de France Télévisions et de l'Office franco-allemand pour la Jeunesse.

Il est rapporteur de la loi contre la manipulation de l'information adoptée en novembre 2018[5].

Numérique à l'école

Il est président et rapporteur d'une mission d'information sur le numérique à l'école, qui rend son rapport le 10 octobre 2018[6],[7],[8].

Il publie 15 propositions « pour le numérique éducatif de demain » en vue des états généraux du numérique éducatif organisés le 4 novembre 2020[9], parmi lesquelles :

  • Résoudre les inégalités territoriales et sociales d’accès au numérique éducatif par la nationalisation de l'entreprise Index Éducation et l'extension de ses attributions[9]
  • Inciter les opérateurs privés à développer prioritairement l’accès des établissements scolaires au « Très Haut Débit », notamment dans les zones rurales[9]
  • Mieux accompagner les parents d’élèves dans leur formation aux outils scolaires numériques au sein de l’école

Dans une tribune parue dans Marianne[10], il indique « que l’école ne saurait déménager sur internet car l’école est un lieu d’étude, de transmission et d’échanges et ne peut se résumer à un ordinateur, à un espace virtuel ».

Proposition de loi enfants influenceurs

Il est l'auteur d'une proposition de loi visant à encadrer l'exploitation commerciale des enfants de moins de 16 ans sur les plateformes vidéos[11]. Déposée le 17 décembre 2019, elle est définitivement adoptée à l'unanimité[12], le 6 octobre 2020 devenant la loi 2020-1266 du 19 octobre 2020[13]. Elle vise à aligner sur le régime des enfants artistes, les mineurs qui apparaissent sur des vidéos en ligne[14].

L’ancienne ministre des Sports, Marie-George Buffet (PCF) a évoqué une proposition de loi « très positive, même si elle ne pourra suffire face aux multiples problématiques du numérique » pour les enfants et adolescents[15].

À l’origine de la première interpellation sur les débordements des chaînes dites « familiales » sur YouTube, l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique a accueilli avec satisfaction la loi adoptée mardi concernant l’exploitation des images d’enfants sur les plateformes en ligne[16].

Proposition de loi Contrôle parental

Il est l’auteur d’une proposition de loi visant à encourager l’usage du contrôle parental sur certains équipements et services vendus en France et permettant d’accéder à Internet[17]. Déposée le 3 novembre 2021, la proposition de loi est adoptée à l’unanimité en première lecture par l’Assemblée nationale en janvier 2022 et par le Sénat en février, avant la réunion d'une commission mixte paritaire conclusive. Devenu la loi n° 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet, le texte a fait l'objet d'un décret en Conseil d'État précisant les fonctionnalités minimales et les caractéristiques techniques des dispositifs obligatoires de contrôle parental[18]. L’entrée en vigueur de ces dispositions est prévue pour juillet 2024.

Proposition de loi Droit à l'image des enfants

Il est l’auteur d’une proposition de loi visant à garantir le respect du droit à l’image des enfants[19]. Déposée le 19 janvier 2023, la proposition de loi est adoptée à l’unanimité en première lecture par l’Assemblée nationale en mars puis par le Sénat en mai. La commission mixte paritaire n’ayant pu s’accorder sur une rédaction commune en raison de divergences quant au dispositif juridique adéquat, le texte fut réexaminé en nouvelle lecture à l’Assemblée en octobre puis au Sénat en décembre, avant une lecture définitive à l'Assemblée en février 2024.

Travaux sur les sujets liés à l'Alsace-Moselle

Il propose 8 recommandations dans le cadre d’un rapport sur l’apprentissage en Alsace de la langue régionale à l’école, remis à Jean-Michel Blanquer[20], constatant notamment que « le vivier [de recrutement de professeurs] n’est pas suffisant en Alsace ».

Prises de position

En septembre 2023, en compagnie de députés EELV, PCF, PS et NUPES et d'autres figures de l’aile gauche de la majorité (Renaissance et MoDem), il signe une tribune commune publiée sur les sites de Libération et de Franceinfo qui exige « des mesures urgentes, humanistes et concrètes pour la régularisation des travailleurs sans papiers ». Cette tribune analysée comme un « coup de pression de l’aile gauche de la majorité » divise le camp présidentiel alors que se prépare la « loi immigration »[21].

Notes et références

Liens externes

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