La commune est desservie en 2019 par les lignes d'autocars no 5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) et no 8 (Saint-Valery - Friville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[3].
La commune de Boismont possède des « mollières », des pâturages de « bas-champs », gagnés sur la mer, dont les fossés sont visités par l'eau de mer lors des fortes marées.
Boismont est composée de trois agglomérations : deux situées en hauteur entre Saigneville et Saint-Valery-sur-Somme, ce sont le bourg de Boismont et le hameau de Pinchefalise, d'à peu près autant d'habitants. Un troisième hameau, très pittoresque avec son « platon », excentré, porte le nom de Bretel.
Le hameau de Bretel, qui a compté plus de 40 habitants avant les années 1970, a gardé son identité ; historiquement, ses habitants n'avaient pas les mêmes droits que les habitants de Boismont et de Pinchefalise.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 806 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Boismont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), zones humides intérieures (25,5 %), prairies (18 %), forêts (5,2 %), zones humides côtières (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Bernard de Saint Valery cite Belmon en 1191 (Gall. Christ.). En 1284, Barmons est mentionné par Philippe le Bel. Les coutumes locales de 1507 signalent Baimont-sur-mer et Baimond. L'Histoire ecclésiastique d'Abbeville permet de relever Boymont en 1646. Attesté sous les formes Boiemond en 1638 ; Boismond en 1750 ; Boisemont en 1752 ; Boimont en 1757[17]. La forme actuelle est rencontrée en 1763[17],[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 472 habitants[Note 1], en diminution de 2,28 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,3 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 233 hommes pour 238 femmes, soit un taux de 50,53 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,3
90 ou +
1,7
8,2
75-89 ans
12,2
28,8
60-74 ans
26,5
21,0
45-59 ans
20,2
15,5
30-44 ans
15,5
13,7
15-29 ans
11,8
11,6
0-14 ans
12,2
Pyramide des âges du département de la Somme en 2020 en pourcentage[29]
En 2019, un nouveau RPI est créé, associant les communes de Boismont, Franleu, Mons-Boubert et Saigneville. À la rentrée de septembre, deux classes de maternelle seront à Mons-Boubert, les autres communes accueilleront une classe élémentaire. La communauté d'agglomération Baie de Somme attend 110 enfants à la rentrée de septembre. Un service de repas pour le midi sera mis en place dans chaque collectivité[30].
L'unique classe du village ferme en juillet 2024. Les élèves locaux sont répartis dans les autres villages du regroupement pédagogique[31].
Louis Briet de Rainvillers, résistant, mort en déportation. La commune lui a rendu hommage en donnant son nom à la rue principale. Agriculteur, domicilié au château de Boismont, il est arrêté le 7 juillet 1942 à Boismont (80) pour avoir hébergé et fait évader un aviateur anglais (réseau Hector). Il est déporté par le convoi du 29 août 1942 au départ de Paris (75) à destination de Hinzert (Allemagne) et meurt en déportation le 1er février 1945 au camp d'Oranienburg (Allemagne). Il est cité dans le Livre mémorial des déportés de France de la F.M.D. (tome 1 p. 478). Son nom est gravé sur le monument aux morts de Boismont. « Monsieur Louis » représente par son patriotisme toutes celles et tous ceux qui à Boismont, Bretel et Pinchefalise, ont été actifs pendant la Seconde Guerre mondiale face à l'occupant très présent dans le village de Boismont, village qui était stratégique pour les Allemands du fait de sa situation à l'embouchure de la Somme face à l'Angleterre.[réf. nécessaire]
Boismont, à la découverte d'une commune de la Baie de Somme[36].
Hubert Quillot, L'ouverture du canal du duc d'Angoulême, ses incidences sur l'exploitation des biens patrimoniaux dans les territoires de Boismont et de Pinchefalise d'après les documents communaux. Bulletin de la Société d'Archéologie et d'Histoire de Saint-Valery-sur-Somme, 1974, n° 5, p. 6-27.
Adrien Huguet, Les seigneurs de Pinchefalise 1416-1789, Bulletin de la Société d'Émulation d'Abbeville, 1925, t. XII, p. 356-369.