Béduer

commune française du département du Lot

Béduer est une commune française située dans l'est du département du Lot, en région Occitanie.Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.

Béduer
Béduer
Église de Béduer.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionOccitanie
DépartementLot
ArrondissementFigeac
IntercommunalitéCommunauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Benoît Normand
2020-2026
Code postal46100
Code commune46021
Démographie
Population
municipale
714 hab. (2021 en diminution de 3,12 % par rapport à 2015)
Densité29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 34′ 54″ nord, 1° 57′ 01″ est
AltitudeMin. 176 m
Max. 405 m
Superficie24,78 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionFigeac
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Figeac-1
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Béduer
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Béduer
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Béduer
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Béduer

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Béduer est une commune rurale qui compte 714 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 511 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Béduériens et Béduériennes.

Géographie

Bastide de l'aire d'attraction de Figeac située dans le Quercy, sur le Célé.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Boussac, Brengues, Camboulit, Carayac, Corn, Espagnac-Sainte-Eulalie, Faycelles, Figeac, Gréalou et Saint-Pierre-Toirac.

Géologie

Le relief de la commune de Béduer est mamelonné. Il présente, le long du Célé, une plaine d'alluvions fertile ; viennent ensuite des coteaux à l'exposition du nord, recouverts d'une couche argilo-marneuse où la végétation est des plus actives ; on y rencontre de nombreux fossiles calcaires, particulièrement des bélemites.

L'argile domine aux environs du bourg, sur les plateaux qui s'étendent au sud vers Faycelles et Frontenac.

Toute la partie du sud-ouest, de l'ouest et du nord-ouest, qui représente les deux tiers de la commune, est essentiellement calcaire et rocailleuse. Cette zone est également très boisée.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 955 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Faycelles à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[8] :le « puech boisé de Pierre Grosse » (401 ha), couvrant 4 communes du département[9] et la « rivière Célé » (1 383 ha), couvrant 15 communes du département[10]et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[8] : la « basse vallée du Célé » (4 063 ha), couvrant 15 communes du département[11].

Urbanisme

Typologie

Au , Béduer est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), terres arables (3,9 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Béduer est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1999 et 2003[16],[13].

Béduer est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en naturede bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Béduer.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[18]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 424 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 283 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[13].

Toponymie

Pour Gaston Bazalgues, le toponyme Béduer est d'explication difficile avec une préférence pour une origine pré-celtique[21] :

Histoire

Le château de Béduer.

Un habitat préhistorique est mentionné à Peyrelevade, au lieu-dit Pecharual dans les confronts de 1277. Le Néolithique est marqué par la présence de plusieurs dolmens encore visibles sur la commune. Aujourd'hui, on trouve des traces d'habitat gallo-romain (tegulae) au lieu-dit : Saint Pierre, près du gué de la voie romaine qui permettait le franchissement du Célé.

Au Moyen Âge, la communauté de Béduer avait deux paroisses, toutes deux mentionnées dans le testament de Sibylle de Panat, veuve d'Arnaud II Barasc (1268) : Saint-Étienne et Saint-Pierre.La paroisse de Saint-Etienne comprenait 250 communiants vers 1761. L'église de cette paroisse n'existe plus : elle se trouvait située non loin du Célé, près du hameau de Bedigas.La paroisse de Saint-Pierre serait finalement devenue la paroisse principale de Béduer.

Ancienne possession de la famille de Barasc (XIe - XVIe), puis de Narbonnès, et enfin de Lostanges (XVIIe - XVIIIe), la seigneurie de Béduer domina un temps tout le territoire entre Lot et Célé et rivalisa avec l'abbaye de Figeac. La famille de Lostanges est originaire de la commune du même nom en Corrèze.

La dynastie Barasc

Dieudonné Ier (ou Dorde Ier?), fut l'un des fondateurs de la dynastie Barasc. Il mourut en terre sainte en 1085.

En 1286, Déodat de Barasc, seigneur de Montbrun, créa à Lissac un prieuré de religieuses cisterciennes dont les seigneurs de Béduer furent patrons jusqu'à la Révolution.

Pendant la guerre de Cent Ans, le seigneur de Barasc reprend aux Anglais le château de Saint-Cirq.La guerre de Cent Ans laisse la région exsangue ; cependant, protégé par le château, Béduer sera moins atteint que d'autres villages du Quercy.

Afin de repeupler et dynamiser le village après cette période, on fit venir des régions voisines : Rouergue, Auvergne, Limousin des paysans moyennant des " franchises " (avantages en nature)

Le dernier Barasc, Déodat VIII mourut en combattant les protestants en 1552.

La transition des Narbonnès

En 1562, les protestants (C. de Cornely) s'emparent du château de Béduer.

En 1569, le comte de Montgomery pille et ravage la région. Le château au est repris par les catholiques (capitaine Roques) en 1577.

Le château fut vendu à J. de Narbonnès en 1594. Sa femme en devint la propriétaire à la mort de celui-ci. Elle se remaria en 1604 avec Louis François de Lostanges qui devint son légataire universel et en hérita en 1608.

La famille de Lostanges

Les Lostanges furent des militaires peu présents à Béduer.

Le seigneur du village n'est plus alors le maître absolu, car les mœurs et les mentalités ont évolué.

La Révolution ne provoquera pas de heurts spectaculaires à Béduer, même si les pauvres gens ont de plus en plus de mal à s'acquitter de leurs charges.

La famille de Lostanges, originaire de la petite commune qui porte le même nom en Corrèze, voit sa fortune diminuer ; le château est finalement vendu en 1874 puis à nouveau en 1886.

Époque contemporaine

Le XIXe siècle fut une période faste et prospère pour Béduer. La population s'élevait à 1 500 habitants au milieu du XIXe siècle.

L'agriculture permet une existence quasi autarcique. Dans la deuxième moitié du XIXe, la surpopulation rurale entraîne les premiers exodes des plus pauvres vers les grands travaux et les bassins industriels (constructions des routes, chemin de fer, mines).

Le phylloxera (fin XIXe) accentue le dépeuplement de la commune. La grande guerre emporte, comme ailleurs, de nombreux jeunes gens à la fleur de l'âge.

Après la deuxième guerre mondiale, la vie s'accélère : la mécanisation se généralise, les exploitations agricoles se concentrent. Le village de Béduer devient un centre d'habitation préservé pour des salariés de Figeac ainsi qu'un lieu de villégiature appréciée en vue de la retraite.

Héraldique

Blason
D'or aux trois fasces d'azur, au franc-canton d'argent, chargé d'un château de trois tours de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Le pèlerinage de Compostelle

Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, les randonneurs et les pèlerins arrivent de Figeac par le GR 65. Arrivé au lieu dit Mas de la Croix de Béduer, deux variantes s'offrent à eux :

  • Certains jacquets rejoignent Gréalou et son église, Notre-Dame-de l'Assomption, et atteignent les rives du Lot à Cajarc. C'est peu ou prou l'itinéraire du chemin de grande randonnée actuel GR 65.
  • D’autres suivent le cours du Célé jusqu’à sa confluence avec le Lot, et passaient par Espagnac-Sainte-Eulalie et son couvent. C'est l'itinéraire par la variante du chemin de grande randonnée actuel GR 651.

Politique et administration

La mairie de Béduer.
Liste des maires successifs[22]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17931795Jean Laborie  
17951797Bourdes  
17971798Pierre Augme  
17981801Balthazar Longpuech  
18011802Toussaint Maurandy  
18021810René Desplas  
18101814Jean-françois Debons  
18141825Pierre Delfour  
18261830Nicolas Mauranges  
18311835Louis Vaysse  
18351848Jean Cavarroc  
04.184810.1848Louis Vaysse  
18481852David Pierre Daynac  
18521860Antoine Gautie  
18601871Pierre Capus  
18711884Emile Pezet  
18841888François Frejaville  
18881902Vaysse  
19441965Jean Pélissié  
03.196503.1971Emile Gilbert Soursou  
19711983Jean Capus  
19832001Jean Hirondelle  
20012008Gabriel Soursou  
03.2008 Jean Hirondelle  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 714 habitants[Note 4], en diminution de 3,12 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 1591 4061 0131 2751 3541 4461 4591 5111 397
185618611866187218761881188618911896
1 3131 3721 1621 1411 0931 1211 1121 1231 032
190119061911192119261931193619461954
832750680594574508510510460
196219681975198219901999200620072012
419426454516596623708720745
20172021-------
720714-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 321 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 714 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 060 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 7]4,7 %4,6 %7,5 %
Département[I 8]7,3 %8,9 %9,6 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 432 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 123 emplois en 2018, contre 127 en 2013 et 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 307, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,9 %[I 11].

Sur ces 307 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 65 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

52 établissements[Note 7] sont implantés à Béduer au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble52
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1528,8 %(14 %)
Construction815,4 %(13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
815,4 %(29,9 %)
Activités immobilières11,9 %(3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
917,3 %(13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
47,7 %(12 %)
Autres activités de services713,5 %(8,7 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,8 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 52 entreprises implantées à Béduer), contre 14 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[27] :

  • SARL Capus, sciage et rabotage du bois, hors imprégnation (1 485 k€) ;
  • Quercy Toit Production, production d'électricité (71 k€) ;
  • EURL Sautelet Jerome, construction de maisons individuelles (55 k€).

Agriculture

La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

1988200020102020
Exploitations47221817
SAU[Note 10] (ha)1 0851 332929747

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 22 en 2000 puis à 18 en 2010[30] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[31],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1085 ha en 1988 à 747 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 44 ha[30].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Perché sur un coteau, il subsiste du château des Barasc un donjon et une tour très restaurés. Ce château d'architecture romane du XIIe siècle, appartint à la famille de Barasc dont un membre, Géraud V Barasc, fut évêque de Cahors de 1236 à 1250. Puis le château fut propriété de la famille de Lostanges.

  • Jean Clottes a recensé plus d'une dizaine de dolmens simples sur le territoire de la commune : dolmens de Combes-Salgues, de Leï-Barto, de Martignes, des Baillères, de Sabin, des Garrigues, des Justices (3 dolmens), du Cloup de Coutze, du Mas-Perdut, du Pech de la Roussille[32].

Personnalités liées à la commune

Sources

  • Lartigaut (Jean), 1989, « Les paroisses dans la châtellenie de Béduer », Bulletin de la Société des Etudes du Lot, CX, p. 247
  • Champeval (J.-B.), 1890, « Franchises de Béduer en Haut-Quercy », Bulletin de la Société des Etudes du Lot, XV, p. 76, 160, 216
  • Albe (Edmond), Monographies, Archives diocésaines de Cahors & quercy.net
  • Lefavrais-Raymond (A.) Laporte (D.), Histoire de Béduer en Quercy

Voir aussi

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Articles connexes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Liens externes

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