Petite commune du nord de la Haute-Vienne. Cette cité possède une église fortifiée au nord du département, l'église Saint-Martial du XIIe siècle fortifiée au XVe siècle (guerre de Cent Ans). Elle possède des contreforts surmontés d'échauguettes cylindriques et conserve un reliquaire émaillé du XIIIe siècle. Une tour carrée, munie de créneaux et de mâchicoulis est l'unique témoin de l'existence d'une muraille qui faisait de l'église un véritable fort.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Souterraine à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 031,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Une aire protégée concerne le territoire communal : « étang de Vitrat et bois de Bessac »[12], gérée par le conservatoire d'espaces naturels Nouvelle-Aquitaine.
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristiquemodifier le code
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
En 2023, une ZNIEFF est recensée sur la commune d'après l'INPN[15].
Le site « étang de Vitrat » est une ZNIEFF de type 1[Note 2] située essentiellement dans le nord-ouest du territoire de Saint-Maurice-la-Souterraine dans la Creuse, et très partiellement sur celui d'Arnac-la-Poste ; il concerne l'étang de Vitrat proprement dit dans son intégralité, et les vallées de la Brame et d'un de ses petits affluents, ainsi que leurs rives sur une bande de 200 à 700 mètres de large, depuis le nord du lieu-dit la Jarrige jusqu'à l'ouest du lieu-dit Vitrat. Seule l'extrémité nord-ouest de cette zone concerne Arnac-la-Poste sur près de quatre hectares, dans le sud-est de la commune, au lieu-dit Peu de l'Age[16].
Bien que limitée à une superficie d'un kilomètre carré et demi, cette ZNIEFF présente une diversité biologique importante avec 95 espèces animales recensées (deux amphibiens, 37 insectes, deux mammifères et 54 oiseaux), dont onze espèces déterminantes (trois insectes, un mammifère et sept oiseaux), ainsi que 122 espèces végétales (114 phanérogames et huit ptéridophytes) dont une déterminante[17].
Au , Arnac-la-Poste est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), terres arables (25,1 %), forêts (3,5 %), zones urbanisées (1,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le territoire de la commune d'Arnac-la-Poste est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arnac-la-Poste.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 18,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Arnac-la-Poste est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Arnac-Laval-Montmorency en 1760, Arnac-la-Poste-de-Laval en 1764.
Le nom d'Arnac serait issu du nom de personne gaulois Arnos, suivi du suffixe -acum[28] (celtique *-āko) > *-ACU « lieu de, propriété de ». En l'absence de formes suffisamment caractérisées et anciennes, on ne peut savoir s'il s'agit d'un ancien *ARTONACU, comme Arnac-Pompadour (Artonacus, Monnaie mérovingienne), pour lequel on peut faire appel à un dérivé du nom de l'ours ou à un autre anthroponyme gaulois Artonos, suivi du même suffixe au sens global de « lieu de l'ourson » ou « propriété d'Artonos »[28],[29], ou encore au même nom de personne que dans Darnac, ancienne commune du même département (voir ce nom).
Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle, où l'on voit ajouter le déterminant complémentaire la-Poste à Arnac dans les registres d'état civil à cause du relais de poste qui s'y trouvait et sans doute pour éviter l'homonymie avec Darnac, jadis Arnac dans le même département.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2021, la commune comptait 919 habitants[Note 4], en diminution de 6,51 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cette église a été construite durant trois siècles XIIe siècle-XIVe siècle. Elle a été inscrite monument historique par arrêté du 25 septembre 1925[36].
Ancien relais de poste sur la route royale Paris - Toulouse. Précédemment ancienne maison de Tabellion appartenant à la communauté de prêtres de Saint-Maximin de Magnac-Laval. Période historique : XIIe siècle-XVIe siècle.
Située à proximité du croisement de l'ancienne route templière Guéret - La Rochelle et route royale de la poste Paris - Toulouse.
À Montmagnier, une tourelle d'escalier datant du XIVe siècle a été inscrite monument historique le 1er juin 1973[38].
Ancienne seigneurie qui comprenait un logis dans le bourg d’Arnac et un moulin, tous deux appelés de la Salle ; l’étang au-dessus du moulin subsiste et porte encore ce nom.
Seigneurs : Jean Coigne, témoin à un mariage le 9 janvier 1486 (v. s.) ; Jean de Blom, 1555 ; le 29 juillet 1577, il fait défaut au banc de la noblesse de la Basse-Marche ; Mondot de Blom, 1592 ; Pierre de Blom, 1616-1625 ; Jean de Blom, 1644 ; Françoise de Blom, mariée à Antoine de Rouffignac, d’où Mondot de Rouffignac, seigneur de la Salle, époux de Gabrielle de Leffe ; sans doute leur fille, Marie, épousa Pierre de la Faire qui est seigneur en 1705-1746 le 20 mai 1746, il donne à bail moyennant 680 l. le lieu et fief de la Salle, comprenant logis, moulin, étang, terres, des rentes nobles, une métairie à l’Agebraux et une autre à Saint-Martial.
Louis-Charles-Alexandre de Rouffignac, seigneur de la Salle, fils de Jean-Baptiste, seigneur de Sannat, et de Marie Coustin, habitait en 1778-1790 son logis noble de la Salle à Arnac. Il avait épousé Jeanne-Françoise de Puiguion ; il émigra à la Révolution.
Vestige d'un château féodal, cette tour, qui se visite, est située à Lubignac dans la commune d'Arnac-la-Poste. La Brame coule à son pied. Cette tour est l'un des rares vestiges de la région Limousin. Elle est datée d'entre le XIVe et XVe siècles de section ronde, l'intérieur n'a plus d'étages. Elle est intéressante par son architecture. Elle se situe dans la partie sud de la commune. Elle fut construite sous l'ordre de Jean Barthon de Montbas (origine de Guéret).
La commune est visitée par les protagonistes de la trilogie Phænomen d'Érik L'Homme.
Arnac-la-Poste est située exactement à mi-chemin du parcours Paris - Toulouse (ou Toulouse - Paris) par l'autoroute, le panneau indiquant la sortie vers cette commune constituant un repère pour les habitués du trajet.