Anthelme de Clermont

Anthelme de Clermont — que l'on trouve dans les documents sous les formes Anselmus ou Anthelmus de Cappela, voire Anthelme de Capello — est membre de la famille noble de Clermont^[1],[2]. Les auteurs de l’Histoire de Savoie - La Savoie de l'an mil à la Réforme (1984) donnent quant à eux Anthelme Ier de Capello^[3].

Anthelme de Clermont est doyen de l'église d'Herfort, en Angleterre, lorsqu'il est élu par le Chapitre pour succéder à Pierre de Morestel (†1261) à la tête du diocèse de Maurienne^[2],[4]. Besson le nomme Anthelme II^[1], ayant placé, par erreur, un précédent Anthelme quelques années plus tôt^[5]. Le chanoine Angley indique qu'il aurait pu être ainsi dans la suite de Pierre d'Aigueblanche lorsqu'il se rend en Angleterre^[2]. Il semble avoir fait plusieurs visites pastorales^[2].

Il donne, en 1267, des statuts à la cathédrale, les premiers dont on a une trace^[1],[6]. Il est appelé avec l'évêque de Grenoble, la même année, à régler un différend entre l'archevêque de Tarentaise, Rodolphe Grossi, et Aimon d'Aigueblanche, seigneur de Briançon^[7], dont la famille porte le titre de vicomte de Tarentaise.

Anthelme de Clermont semble tomber malade durant l'hiver 1269^[8]. On connait son testament, en date du 26 février 1269^[9],[10] (Angley donne le 23 pour date de sa mort^[8]). Il fait plusieurs donation notamment aux chanoines, aux curés de son évêché, aux moniales du Betton, aux Chartreux d'Aillon, etc.^[8] Il offre notamment un psautier aux franciscains de Chambéry^[11].

Les armes des Clermont se blasonnent ainsi : De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir.^[12].