Anne d'Orléans (1938)
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Titre
Épouse du prétendant au trône des Deux-Siciles
–
(50 ans, 4 mois et 23 jours)
Prédécesseur | Alice de Bourbon-Parme |
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Successeur | Sofía Landaluce y Melgarejo |
Titulature | Fille de France Duchesse de Calabre |
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Dynastie | Maison d’Orléans |
Nom de naissance | Anne Marguerite Brigitte Marie d’Orléans |
Naissance | (85 ans) Woluwe-Saint-Pierre (Belgique) |
Père | Henri d'Orléans, comte de Paris |
Mère | Isabelle d'Orléans-Bragance |
Conjoint | Carlos de Borbón-Dos Sicilias, duc de Calabre |
Enfants | Cristina de Borbón-Dos Sicilias y Orléans María-Paloma de Borbón-Dos Sicilias y Orléans Pedro de Borbón-Dos Sicilias y Orléans Inés de Borbón-Dos Sicilias y Orléans Victoria de Borbón-Dos Sicilias y Orléans |
Religion | Catholicisme romain |
Anne d’Orléans — de son nom de naissance, Anne Marguerite Brigitte Marie d’Orléans —, qui porte par son mariage le titre de courtoisie de duchesse de Calabre, née le au manoir d’Anjou, à Woluwe-Saint-Pierre, en Belgique, est un membre de la Maison d’Orléans, également membre de la famille royale d’Espagne et épouse du prétendant légitimiste au trône des Deux-Siciles, Charles de Bourbon-Siciles.
Née le , Anne est la troisième fille et le cinquième enfant d'Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France, et de son épouse Isabelle d’Orléans et Bragance (1911-2003). Elle est la dernière des enfants du couple à naître en Belgique, où elle est baptisée dans la résidence familiale du manoir d'Anjou. Elle reçoit comme parrain son oncle paternel par alliance Amédée duc d'Aoste et comme marraine la comtesse Anna Dobrzensky de Dobrzenicz, cousine germaine de sa mère[1],[2],[3].
Le , Anne d'Orléans épouse civilement à Louveciennes, puis religieusement le lendemain, à la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, Carlos de Bourbon-Siciles (né à Lausanne le et mort à Retuerta del Bullaque le ), duc de Calabre, infant d’Espagne et prétendant au trône des Deux-Siciles. Ce dernier est le fils d'Alfonso de Bourbon-Siciles (1901-1964), duc de Calabre et infant d'Espagne, et de son épouse Alice de Bourbon-Parme (1917-2017)[4],[2]
De cette union naissent cinq enfants[5] :
La princesse Anne d'Orléans devient veuve le [7].
Anne d'Orléans passe les premières années de sa vie en exil en Belgique, au Maroc, en Espagne et au Portugal. Adolescente, elle est cependant autorisée à venir poursuivre ses études en France, à l'institut privé Sainte-Marie de Neuilly, et à y passer son baccalauréat[8],[9].
En 1960, Anne d'Orléans noue une idylle avec son cousin, le roi déchu et exilé Siméon II de Bulgarie (1937). Cependant, le Vatican lui refuse le droit d’épouser un non-catholique et le comte de Paris met un terme à la relation des deux jeunes gens[10].
En 1961, Anne d'Orléans fait la connaissance, à Madrid, de son futur époux, Charles de Bourbon-Siciles (1938-2015). Très rapidement, une relation se développe entre les deux cousins et, dès 1963, le journal Point de Vue fait état de leurs fiançailles prochaines[11]. Mais les choses ne sont pas aussi simples pour le jeune couple. Le comte de Paris est en effet en froid avec le père de Carlos, l’infant Alfonso de Borbón-Dos Sicilias, parce qu’il ne reconnaît pas ses prétentions dynastiques sur le trône des Deux-Siciles. De son côté, Carlos soutient son père et se déclare même chef de la maison royale des Deux-Siciles à la mort de celui-ci[12].
Finalement, après bien des concessions, Anne et Carlos obtiennent l’autorisation de se marier en 1965. L'année suivante, les jeunes mariés s’installent à Madrid où le duc de Calabre est avocat spécialiste du droit des affaires[13]. De son côté, Anne d’Orléans s'adonne à la peinture, discipline à laquelle elle s'initie dans l’atelier du peintre espagnol Pablo Echevarría et qu’elle pratique ensuite de manière semi-professionnelle, comme plusieurs de ses frères et sœurs.
Ses œuvres ont été temporairement exposées dans divers musées d'art contemporain[réf. nécessaire], et la duchesse de Calabre réalise régulièrement des expositions en Espagne. La dernière en date, intitulée « Évasion. Aquarelles 2003-2004 », s'est ainsi déroulée dans la « Galería Arteveintiuno » de Madrid en .
Les titres portés actuellement par les membres de la maison d’Orléans n’ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le chef de maison.
![]() | Dame Grand-croix de justice de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges (1965)[14] |
![]() | Dame Grand-croix de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem ()[15] |