Anne Fillon
Anne Fillon, née Anne Soulet le au Mans où elle est morte le , est une historienne moderniste française.
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Nom de naissance | Annie Marie Soulet |
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Parentèle | Penelope Fillon (belle-fille) |
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Directeur de thèse |
Biographie
D'origine basque[1], Anne Fillon naît Anne Soulet, le [2] au Mans. Elle commence par travailler comme assistante dans l'étude notariale de son mari[3].
Après avoir repris des études d'histoire et soutenu une thèse de doctorat (1982)[4], elle devient maîtresse de conférences, puis professeure à l'université du Mans, où elle crée le Centre universitaire d'éducation permanente et l'association « Liaison Université ». Durant ses années de professorat à l'université, Anne Fillon a dirigé quatre thèses ayant pour cadre le XVIIIe siècle dans le Maine : celles de Sylvie Granger sur les musiciens, de Véronique Pifre sur la pauvreté, de David Audibert sur les marchands épiciers et enfin de Benoît Hubert sur le négociant Leprince d'Ardenay. Elle fonde aussi l'association « Les Amis de Louis Simon »[5]. Elle crée un musée des arts et traditions populaires dans la commune de la Fontaine-Saint-Martin, dans l'une des maisons jadis habitées par Louis Simon. Ce dernier, objet de sa thèse, a vécu de 1741 à 1820 et a rédigé des Souvenirs intéressants où il raconte notamment ses amours de jeunesse, la Révolution[3] et les nouveautés arrivées durant sa vie.
Anne Fillon meurt le au Mans[6], à l'âge de 80 ans, « des suites d'une longue maladie »[7],[8].
Vie personnelle
Épouse de Michel Fillon, elle a eu quatre fils : Arnaud Fillon, mort accidentellement à 18 ans en 1981[9], l'homme politique François Fillon, le médecin et homme d'affaires Pierre Fillon et le musicien Dominique Fillon.
Publications
- Louis Simon. Étaminier, 1741-1820, dans son village du Haut-Maine au siècle des Lumières, Le Mans, Centre universitaire d'éducation permanente, 1984[10],[11] (BNF 34771083)
- Les Trois Bagues aux doigts. Amours villageoises au XVIIIe siècle, Paris, Robert Laffont, 1989 (BNF 35002327)[12].
- Fruits d'écritoire. Société et mentalités aux XVIIe et XVIIIe siècles, Le Mans, Laboratoire d'histoire anthropologique, 2000, 388 pages (BNF 37214162)[13].
- À la recherche des aieuls du Maine, Société de démographie historique, Paris 1991, Annales de démographie historique[14],
- Louis Simon, villageois de l’Ancienne France, Ouest-France, Rennes, 1996, 342 pages, avec une préf. de Pierre Chaunu.
Traductions
Références
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Page d'hommage à Anne Fillon, issue du site des Amis de Louis Simon