Anna Tariol-Baugé

artiste lyrique

Anna-Rose Tariol connue comme Anna ou Anne Tariol-Baugé, née le à Veyre-Monton[1] et morte le à Asnières-sur-Seine, est une chanteuse d'opérettes et de revues. Elle est l'une des vedettes de l'opérette les plus populaires dans les dernières années du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle, apparaissant dans de nombreux grands rôles du répertoire classique (Boccaccio, Fiorella, Gabrielle, Boulotte, Dindonette, Serpolette, etc.)[2],[3]. Elle apparait aussi sur les scènes de music-hall, à Parisiana, au Casino de Paris, au Moulin-Rouge...

Anna Tariol-Baugé
Photographie de Reutlinger
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Période d'activité
Enfant
Parentèle
Alain Baugé (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture

Biographie

Anna-Rose Tariol est la fille de Joseph Tarriol, « artiste d’agilité », et de Rose Grellier[1].

Elle fait ses débuts à l'opéra de Bordeaux, dans le répertoire d’opéra-comique, puis part en Russie en 1891. De retour en France, elle chante à Toulouse et à Nantes, puis s'installe à Paris, où elle se produit principalement dans l'opéra-bouffe. Elle débute au Nouveau-Théâtre dans une reprise de Boccace de Suppé[4]. Fernand Samuel, directeur des Bouffes-Parisiens[5], l’engage et lui confie les rôles de Loïa dans La Dame de Trèfle (1898)[6] ; Agathe dans Véronique (1898)[2]; Consuéla dans Shakespeare (1899) ; Aurore dans La Belle au Bois Dormant[7] ; Fanchon dans François-les-Bas-Bleus (1900) et le rôle-titre de Joséphine vendue par ses sœurs.

Elle crée de nouvelles pièces, dont les plus importantes sont la voleuse Agathe dans Véronique, l'espagnole tempétueuse, Manuela, dans Miss Helyett, et Gabrielle, l'épouse du Sire de Vergy. Parmi les autres nouvelles pièces dans lesquelles elle a créé des rôles, La Dame de Trèfle (1898), Shakespeare ! (1899, Consuéla), La Belle au bois dormant (1900, Aurore), L’Âge d’or (1905, Reine Margot) et Les Rendez-vous Strasbourgeois (1908, Berthe)[3].

Elle joué à plusieurs reprises à Parisiana (Les Poupées américaines, Cabriole, etc.), aux Folies-Bergère et au Moulin-Rouge dans des opérettes et des revues, partageant l'affiche avec Liane de Pougy et d'autres sommités de la troupe du théâtre des Variétés[3].

En 1906, elle apparait à l'affiche dans la revue du théâtre Marigny[8],[9].

En 1908, elle apparaît à Londres dans La fille de Madame Angot de Lecocq et La fille du tambour-major d'Offenbach, avant de se tourner vers le théâtre.

Elle revient sur la scène musicale dans les années 1920 pour répéter son Agathe et apparaître dans plusieurs spectacles (Le Diable à Paris de Marcel Lattés, Venise de Tiarko Richepin, Vouvray d'Hermann) aux côtés de son fils, André Baugé[10].

Répertoire

Théâtre

Enregistrements

Elle a enregistré chez Gramophone en 1907-1908[111].

Iconographie

Ses photographies par Reutlinger sont publiées dans le catalogue, La référence des portraits contemporains, édités par la Librairie Nilsson, en 1900[112],[113].

Vie privée

Elle se marie avec Alphonse Baugé, sculpteur et chanteur[2].

En 1922, elle habite 3 rue du Midi à Neuilly-sur-Seine[114] et en 1933, la villa La Cigale à Saint-Tropez[115].

Références

Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes

  • Biographie d'Anna Tariol-Baugé sur le site Encyclopédie multimédia de la comédie musicale théâtrale en France 1918–1944.
  • « Les Baugé », sur Opérette - Théâtre Musical, (consulté le )
  • (en) Ashot Arakelyan, « Anna Tariol-Bauge », sur Forgotten Opera Singers, (consulté le )

Média externes

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