André d'Hormon

sinologue français

André Hyacinthe Roquette dit André d'Hormon, né le dans le 18e arrondissement de Paris[1] et mort le à Asnières-sur-Oise[2], est un sinologue français. Conseiller diplomatique puis professeur de sciences politiques à l'université impériale de Pékin où il résida de 1906 à 1955[3].

André d'Hormon
Portrait de André d'Hormon
Croquis de 1919 d'André d'Hormon
Biographie
Nom de naissanceAndré Hyacinthe Roquette
Naissance
Paris
Décès (à 83 ans)
Asnières-sur-Oise
NationalitéFrance
Thématique
FormationScience politique, chinois
TitresProfesseur
ProfessionSinologue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
EmployeurUniversité de PékinVoir et modifier les données sur Wikidata
Travauxsinologie-littérature chinoise

Biographie

De 1906 à 1931, conseiller diplomatique de la Présidence de la République et conseiller politique à la Présidence du Conseil. Il accueille Marcel Granet (1884-1940) lors de son séjour à Pékin, et vivent ensemble la mutinerie du , qui marque les débuts de la République de Chine (1912-1949)[4]. En 1936, cofondateur avec Jean-Augustin Bussière, Cai Yuanpei (1868-1940) et Li Shizeng[5] (1881-1973) du Centre franco-chinois d'études sinologiques de Pékin, dont il fut le directeur. Ce centre sera fermé en 1953. André d'Hormon a également été le rédacteur en chef de la revue Études françaises dirigée par la Commission de l’édition culturelle sino-française[6]. Après sa mort en 1965, la bibliothèque personnelle d'André d'Hormon a été léguée à Isabel Goüin-Lang, fondatrice avec Henry Goüin de la Fondation Royaumont, qui l'a mise en dépôt, aux collections de la bibliothèque jésuite du Centre Culturel des Fontaines de Gouvieux-Chantilly[7]. Ce fonds a ensuite été transféré en 1998 à la Bibliothèque municipale de Lyon[8],[9],[10].

Hommage

  • Le , une plaque a été inaugurée en l'honneur d'André d'Hormon par l'ambassadeur de Chine en France, à l'abbaye de Royaumont[11]. Elle souligne le rôle d'André d'Hormon dans les relations franco-chinoises, et en particulier son travail de correcteur du Rêve dans le pavillon rouge.

Le Rêve dans le pavillon rouge

André d'Hormon a corrigé et retravaillé la traduction française effectuée par ses élèves Li Tche-Houa et sa femme Jacqueline Alézaïs[12]. Ce travail sur cet ouvrage majeur de la littérature chinoise occupa les dix dernières années de sa vie, alors qu'il vivait à l'abbaye de Royaumont qui l'a hébergé à son retour de Chine populaire de 1955 à 1965.

Références

Liens externes