Alliance royale
L'Alliance royale (AR) est une formation politique française royaliste fondée en 2001 par Yves-Marie Adeline. Elle vise à l'instauration d'une monarchie constitutionnelle prenant comme base la Constitution de la Ve République.
Alliance royale | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Pierre Bernard |
Fondation | 25 janvier 2001 |
Siège | B.A.L. 2 31, avenue du Parc-des-Princes |
Fondateur | Yves-Marie Adeline |
Positionnement | Droite[1] à extrême droite |
Idéologie | Royalisme[1] Souverainisme |
Couleurs | Bleu, blanc et jaune |
Site web | allianceroyale.fr |
Histoire
Le parti est créé le par Yves-Marie Adeline[2], qui en devient par la suite président d'honneur. En 2008, il est remplacé à la présidence de l'Alliance royale par Pierre Bernard, ancien député et maire honoraire de Montfermeil.
La direction effective du parti est confiée à un délégué général depuis 2008. Se sont succédé à ce poste :
- Cyrille Henrys ;
- Sandrine Pico ;
- Robert de Prévoisin ;
- Olivier Leconte (depuis ).
Idéologie
L'Alliance royale souhaite une « restauration moderne » de la monarchie, « adaptée au XXIe siècle »[3]. Le parti propose une monarchie constitutionnelle[4] et entend « représenter tous les royalistes », ne se revendiquant ni orléaniste, ni légitimiste[4]. En effet, elle se déclare incompétente pour trancher les querelles dynastiques et désigner le roi.
Résultats électoraux
Élections présidentielles
Patrick Cosseron de Villenoisy, porte-parole de l'Alliance royale, est candidat de la formation à l'élection présidentielle de 2012, mais il n'obtient pas les 500 parrainages requis[5],[6].
En 2016, Robert de Prévoisin, délégué général de l'Alliance royale, se déclare candidat à l'élection présidentielle de 2017 : seul candidat royaliste de cette élection, il échoue à obtenir les 500 parrainages pour pouvoir participer au scrutin[7].
Élections législatives
L'Alliance royale présente 34 candidats aux élections législatives de 2012, pour des résultats très modestes.
Pour les élections législatives de l'année 2017, l'Alliance investit seize candidats[8], dont les tracts sont ornés d'une fleur de lys[9].
Élections européennes
Année | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste |
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2004 | 5 248 | 0,03 | 0 / 78 | - | Circonscriptions interrégionales |
2009 | 3 994 | 0,02 | 0 / 72 | - | |
2014 | 3 576 | 0,02 | 0 / 74 | - | |
2019 | 3 150 | 0,01 | 0 / 79 | 30e | Robert de Prévoisin |
Faute de moyens, les bulletins de vote de l'Alliance royale aux élections européennes ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement sur le site internet du mouvement. À Versailles, le mouvement royaliste obtient 0,5 % des voix au scrutin de 2009[10].
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Yves-Marie Adeline, Le Royalisme en questions, L'Âge d'homme, 2003.