Adrien Bernavon

Adrien Bernavon (Lyon 6e, [1] - Mort pour la France[2] le à Orel) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Aviateur s'illustrant lors de la bataille de France, il s'engage dans les forces françaises libres et combat en URSS où il trouve la mort en combat aérien.

Adrien Bernavon
Naissance
Lyon 6e (Rhône)
Décès (à 30 ans)
Orel (Union Soviétique)
Mort au combat
OrigineDrapeau de la France France
AllégeanceDrapeau français République française
Drapeau de l'État français État français
Drapeau de la France Forces françaises libres
ArmeArmée de l'air
Grade Sous-lieutenant
Années de service19321943
ConflitsSeconde Guerre mondiale
DistinctionsChevalier de la Légion d'Honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

Jeunesse et engagement

Adrien Bernavon naît le à Lyon dans le Rhône. Incorporé avec la classe 1932[3], il choisit ensuite de s'engager dans l'Armée de l'air et est déjà un pilote expérimenté en 1939[4].

Seconde Guerre mondiale

Lorsque débute la Seconde Guerre mondiale, Adrien Bernavon est adjudant-chef au Groupe de chasse II/2[5]. Engagé dans la bataille de France en 1940, il endommage gravement le un Heinkel He 111 mais n'est pas crédité d'une victoire[6]. Il inaugure son palmarès aérien une semaine plus tard en abattant, à bord de son Morane-Saulnier MS.406, trois Dornier Do 17[7]. Volontaire pour partir combattre en Indochine, il est muté à l'escadrille 2/595 sous les ordres de Pierre Pouyade[4]. Après avoir pris part aux combats contre la Thaïlande, il doit faire face à l'avancée des troupes japonaises et s'engage activement dans la résistance contre ces dernières[5]. Recherché par l'occupant, il manque d'être arrêté mais parvient à fuir l'Indochine en en s'emparant d'un Potez 25[7].

Tombé en panne au-dessus de la jungle, il est capturé par les troupes chinoises et enfermé dans un camp de prisonnier dont il est libéré grâce à Pierre Pouyade, évadé du même camp quelques jours plus tôt[5]. Parvenu jusqu'en Égypte, il s'engage dans les forces françaises libres et se porte volontaire pour intégrer le Groupe de chasse Normandie-Niemen dont son compagnon Pouyade vient de prendre le commandement[7]. Promu sous-lieutenant, il rejoint cette unité en URSS le et participe immédiatement aux combats[7]. Blessé en juin, il reprend rapidement sa place et prend part à l'offensive engagée vers la ville d'Orel[4]. Le , au-dessus du village de Krasnikovo à une cinquantaine de kilomètres au nord d'Orel, Adrien Bernavon et sa patrouille engagent un groupe d'une quinzaine de Junkers Ju 87[5]. Lors de cet affrontement, il disparaît et son corps n'est pas retrouvé[4]. Il avait à son actif 1 585 heures de vol et 76 missions de guerre au cours desquels il a remporté quatre victoires aériennes homologuées et deux probables[7].

Décorations

 
Chevalier de la Légion d'Honneur[Quand ?]Compagnon de la LibérationMédaille militaire
Croix de guerre 1939-1945Ordre de la Guerre patriotique
(URSS)

Hommages

Le nom d'Adrien Bernavon est inscrit sur les plaques commémoratives suivantes :

Références

Bibliographie

Liens externes

Voir aussi

Articles connexes

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