Adhémar de Guilloutet
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Adhémar de Guilloutet | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (17 ans, 7 mois et 5 jours) | |
Élection | 8 mai 1876 |
Réélection | 10 mai 1877 4 septembre 1881 4 octobre 1885 6 octobre 1889 |
Circonscription | Landes |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Troisième République) |
Groupe politique | Appel au peuple |
– (7 ans, 3 mois et 4 jours) | |
Élection | 31 mai 1863 |
Réélection | 23 mai 1869 |
Circonscription | Landes |
Groupe politique | Majorité dynastique |
Maire de Parleboscq | |
Conseiller général des Landes | |
– (43 ans) | |
Circonscription | Canton de Gabarret |
Prédécesseur | Ferdinand Verdier |
Successeur | Jacques Peyrebère de Guilloutet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-Sainte-Marie |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Lubbon |
Nationalité | française |
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Adhémar, Joseph, Louis de Guilloutet est un homme politique français né le à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne) et décédé le à Lubbon (Landes).
Louis, Adhemar, marquis de Guilloutet, est propriétaire terrien, président de la Société d'Agriculture des Landes, maire de sa commune, conseiller général et député des Landes[1].
Louis, Adhemar, marquis de Guilloutet est le fils de Marc Antoine de Guilloutet (1777-1861) et de Lucile Eschassériaux (1798-1874), fille du baron d'Empire Joseph Eschassériaux. Sa grand-mère maternelle, Louise Françoise Monge (1779-1874) est la fille du mathématicien Gaspard Monge, comte de Péluse[1], [2].
Adhémar de Guilloutet épouse en 1843 Caroline Eschassériaux (1822-1883). Le couple a deux enfants[2] :
Il est président de la Société d'Agriculture des Landes et à ce titre, la représente au sein de l'Association des Agriculteurs de France, qui a pour président le marquis Élie de Dampierre, son adversaire malheureux lors des élections législatives de 1876[1].
Il est maire de Parleboscq pendant plus de cinq décennies et conseiller général du canton de Gabarret de 1857 à 1895. Elu député en juin 1863, il est en 1866-67 secrétaire du Corps législatif. Réélu en 1869, il démissionne de ses fonctions à la chute de du Second Empire. Il se consacre alors à la gestion de ses propriétés agricoles et des nombreuses sociétés de bienfaisance auxquelles il appartient. Bonapartiste convaincu, il se présente aux élections législatives de 1876 avec le groupe Appel au peuple et se fait élire député. Réélu aux élections législatives de 1877, il fait partie des députés dont l'élection est invalidée le 19 décembre 1885. Après un échec en 1886, il se représente avec succès en septembre 1889 et reste député jusqu'en 1893, battu par Étienne Dejean[1].
Propriétaire du château de Lacaze en 1844 situé sur la de Parleboscq, commune dont il est maire pendant plus de 50 ans. Après le décès de Joseph Dominique Papin, il rachète le l'hôtel Papin situé rue Armand-Dulamon à Mont-de-Marsan et dans lequel l'empereur Napoléon Ier a séjourné en 1808[1].