Accident de plongée sous-marine
La plongée sous-marine, en raison du milieu où elle se pratique et des contraintes physiologiques qu'elle entraîne, expose ses adeptes à des risques physiologiques. Cet article recense les types d'accidents les plus fréquemment rencontrés en plongée.
Typologie
Les accidents de plongée sont de plusieurs types[1],[2]. Si certains de ces accidents sont transposables à la plongée en apnée, d'autres sont propres à cette dernière discipline, comme l'hyperventilation ou le rendez-vous syncopal des sept mètres.
La panne d'air
Les barotraumatismes
Les accidents mécaniques, aussi appelés barotraumatismes, sont dus aux variations de pression :
- le placage de masque ;
- le barotraumatisme des sinus ;
- le barotraumatisme des dents ;
- le barotraumatisme des oreilles ;
- le vertige alternobarique ;
- l'hyperpression pulmonaire, entraînant un œdème pulmonaire lésionnel et/ou pneumothorax.
Les accidents entraînés par les modifications physiologiques induites par l'eau froide et par la pression
Les accidents toxiques
Les accidents toxiques sont dus aux réactions biochimiques de notre organisme et aux réactions aux substances contenues dans l'oxygène :
- la narcose au diazote (ivresse des profondeurs) ;
- l'hyperoxie ;
- l'hypoxie ;
- l'hypercapnie ;
- l'intoxication au monoxyde de carbone (CO) ;
- le syndrome nerveux des hautes pressions (SNHP).
Les accidents biophysiques
Les accidents biophysiques sont des conséquences des lois de Dalton et de Henry :
- les accidents de décompression, qu'ils soient artériels, veineux ou intratissulaires (maladie de décompression).
Les accidents dus au milieu
- la noyade ;
- le froid (hypothermie) ;
- les coupures et plaies provoquées lors de la pénétration dans des épaves ;
- les blessures provoquées par des animaux (méduses, murènes, requins, raies, poisson-pierre, corail, animaux venimeux, par exemple).