Élections législatives israéliennes de septembre 2019

élections en Israël

Les élections législatives israéliennes de ont lieu de manière anticipée le en Israël pour désigner les membres de la Knesset.

Élections législatives israéliennes de septembre 2019
120 sièges de la Knesset
(majorité absolue : 61 sièges)
Type d’électionÉlections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits6 394 030
Votants4 465 168
69,83 % en augmentation 1,4
Votes exprimés4 436 806
Blancs et nuls28 362
Bleu et blanc – Benny Gantz
Voix1 151 214
25,95 %
en diminution 0,2
Sièges obtenus33en diminution 2
Likoud – Benyamin Netanyahou
Voix1 113 617
25,10 %
en diminution 4,9
Sièges obtenus32en diminution 6
Liste unifiée – Ayman Odeh
Voix470 211
10,60 %
en augmentation 2,8
Sièges obtenus13en augmentation 3
Shas – Aryé Dery
Voix330 199
7,44 %
en augmentation 1,5
Sièges obtenus9en augmentation 1
Israel Beytenou – Avigdor Liberman
Voix310 154
6,99 %
en augmentation 3
Sièges obtenus8en augmentation 3
Judaïsme unifié de la Torah – Yaakov Litzman
Voix268 775
6,06 %
en augmentation 0,3
Sièges obtenus7en diminution 1
Yamina – Ayelet Shaked
Voix260 655
5,87 %
en diminution 1,1
Sièges obtenus7en augmentation 1
Composition de l'assemblée élue
Diagramme
Premier ministre
SortantÉlu
Benyamin Netanyahou
Likoud
Aucun
Résultats officielsVoir et modifier les données sur Wikidata

Initialement prévues pour , ces élections ont lieu de manière anticipée suite à l'échec de la formation d'un gouvernement de coalition après les élections organisées cinq mois plus tôt. Celles-ci voient la victoire du Likoud du Premier ministre sortant, Benyamin Netanyahou, ainsi que de ses alliés sur la droite de l'échiquier politique. Netanyahou est alors pressenti pour être reconduit dans ses fonctions pour un cinquième mandat. Les membres de l'assemblée élue ne parviennent cependant pas à s'accorder sur la formation d'un nouveau gouvernement de coalition, menant au vote de sa dissolution dans la nuit du 29 au , et la tenue de ces élections en septembre suivant.

La campagne est marquée par la concentration des principaux partis en plusieurs grandes coalitions et alliances politiques, conduisant à un nombre inhabituellement faible de partis en lice pour une élection israélienne. Le Likoud subit un net recul, sans que celui-ci ne permette à la coalition d’opposition Bleu et blanc, également en baisse, de former une majorité, ce qui maintient le pays dans une impasse politique. De nouvelles élections sont organisées six mois plus tard.

Contexte

Initialement prévues pour le au plus tard, les élections se déroulent de manière anticipée suite à l'échec des négociations en vue de la formation d'une coalition après les élections d'.

Le scrutin est marqué par le duel entre les deux principales formations dominant la campagne : le nouvellement créé parti Bleu et blanc de Benny Gantz et le Likoud du Premier ministre sortant, Benyamin Netanyahou. Ce dernier en sort finalement gagnant, son parti arrivant en tête du scrutin avec des résultats en hausse, accompagné des bons résultats de ses alliés sur la droite de l'échiquier politique. Netanyahou est alors pressenti pour être reconduit dans ses fonctions pour un cinquième mandat.

Considéré comme le grand vainqueur des élections, le Likoud progresse et semble en mesure à l'aide de ses alliés de droite de constituer facilement une majorité de gouvernement[1]. Benyamin Netanyahou devrait ainsi être reconduit à son poste de Premier ministre[2]. Le dirigeant du parti Bleu et blanc, Benny Gantz, reconnait sa défaite le lendemain, affirmant que sa formation avait « mis en place une alternative au pouvoir » mais « respecter la décision du peuple »[3].

Les différents partis ne parviennent cependant pas à s'accorder sur la formation d'une nouvelle coalition, la loi sur le service militaire des Haredim constituant toujours un point de blocage entre Benjamin Netanyahou, Avigdor Liberman avec son parti Israel Beytenou et les partis religieux[4]. Ce même projet de loi soutenu par les partis ultra-orthodoxes exemptant les étudiants de la Torah du service militaire avait déjà provoqué la chute du gouvernement précédent en et un recours à des élections anticipées[5].

Le désaccord entre les partis de droite ne permet pour autant pas la formation d'une coalition avec des partis de gauche. Choisissant de résoudre leurs différends par les urnes, les membres de la Knesset votent dans la nuit du 29 au la dissolution de l'assemblée et la tenue de nouvelles élections anticipées le [6],[7].

Le , Netanyahu tente d'annuler le scrutin, alors que sa coalition est donnée perdante dans les sondages face à la coalition Bleu et blanc[8] et que l'ancien Premier ministre Ehud Barak a annoncé son retour en politique et la formation d'un nouveau parti[9].

Mode de scrutin

Israël est doté d'un parlement unicaméral, la Knesset, dont les 120 sièges sont pourvus tous les quatre ans, au plus tard le troisième mardi du mois hébraïque de heshvan, au scrutin proportionnel plurinominal avec listes bloquées et seuil électoral de 3,25 % dans une seule circonscription nationale. Après décompte des voix, les sièges sont répartis à la proportionnelle aux candidats de tous les partis ayant franchi ce seuil, sur la base du quotient simple et de la méthode de la plus forte moyenne, dans l'ordre de leurs positions sur les listes[10].

Forces en présence

Le tableau ci-dessous présente les principaux partis ou coalitions en lice pour le scrutin. Certains partis mineurs des coalitions peuvent ne pas y être représentés.

Partis
ou coalitions
IdéologieDirigeantsRésultats en avril
LikoudCentre droit à extrême droite
National-libéralisme, conservatisme
Benyamin Netanyahou26,46 % des voix
35 députés
Bleu et blancCentre
Sionisme, libéralisme, national-libéralisme, libéralisme économique
Benny Gantz26,13 % des voix
35 députés
ShasCentre à extrême droite
Défense des ultraorthodoxes séfarades et mizrahim, populisme
Aryé Dery5,99 % des voix
8 députés
Judaïsme unifié de la TorahDroite à extrême droite
Défense des ultraorthodoxes ashkénazes
Yaakov Litzman5,78 % des voix
8 députés
Liste unifiéeTa'al : attrape-tout
Nationalisme arabe, défense des arabes israéliens, antisionisme
Ayman Odeh4,49 % des voix
6 députés
Hadash : extrême gauche
Marxisme-léninisme, pro-solution à deux États, non-sionisme
Liste arabe unie : gauche radicale à droite
Défense des arabes israéliens, islamisme, antisionisme
Mansour Abbas3,33 % des voix
4 députés
Balad : gauche
Nationalisme arabe, sécularisme, panarabisme, antisionisme
Parti travailliste-GesherParti travailliste : centre gauche
Socialisme, sionisme travailliste, pro-solution à deux États
Amir Peretz4,43 % des voix
6 députés
Gesher : centre
Sionisme, égalitarisme, social-libéralisme
Orly Levy1,73 % des voix
0 députés
Israel BeytenouDroite à extrême droite
National-conservatisme, sionisme révisionniste, libéralisme économique, sécularisme
Avigdor Liberman4,01 % des voix
5 députés
YaminaLe Foyer juif : droite à extrême droite
sionisme religieux, national-conservatisme, conservatisme social, défense des colons et des orthodoxes
Ayelet Shaked3,70 % des voix
5 députés
Tkuma : extrême droite
Ultranationalisme, Sionisme religieux, conservatisme religieux, conservatisme social, pro-Grand Israël
Nouvelle Droite : droite à extrême droite
Nationalisme, néosionisme, libéralisme économique
3,22 % des voix
0 députés
Union démocratiqueMeretz : gauche
Social-démocratie, sionisme travailliste, sécularisme, écologie politique
Nitzan Horowitz3,63 % des voix
4 députés
Parti démocrate (en) : centre gauche
Sionisme, démocratie libérale, pro-solution à deux États
Ehud BarakNouveau
Mouvement vert : centre gauche à gauche
Écologisme, sionisme, droits des animaux
Stav ShaffirAllié au Parti travailliste
Otzma YehuditExtrême droite
Ultranationalisme, sionisme religieux, conservatisme religieux, pro-solution à un État et État halakhique
Itamar Ben-GvirDans l'UPD

Sondages

Les sondages israéliens ont pour particularité de fournir les résultats des différents partis directement en équivalents sièges lorsqu'ils se trouvent au-dessus du seuil électoral de 3,25 %. Dans le cas contraire, les prédictions de résultats sont donnés en pourcentages, ici retranscris en équivalent sièges à fin d'analyse, à raison d'un siège par tranche de 0,83 % (100/120). Le silence électoral prend effet à partir du vendredi précédant le scrutin[11].

Campagne

La campagne est marquée par la concentration de partis en coalitions. Le Likoud et Koulanou annoncent faire liste commune le [12], Koulanou étant par la suite dissous pour fusionner avec le Likoud. Les deux alliances Hadash–Ta'al et Liste Arabe unie–Balad décident le de reformer la Liste unifiée, dissoute le précédent[13]. L'ancien Premier ministre Ehud Barak annonce le la fondation d'un nouveau parti, qu'il baptise Parti démocratique le suivant[14]. Deux jours plus tard, Le Foyer juif et Tkuma renouvellent l'Union des partis de droite du précédent scrutin[15], tandis que le Parti travailliste et Gesher font une liste commune le [16]. Le 25, c'est au tour du nouvellement créé Parti démocratique de se joindre au Meretz et au Mouvement vert pour former l'Union démocratique, soutenu par l'ex-députée travailliste Stav Shafir. Le dirigeant du Meretz, Nitzan Horowitz, en prend la tête[17]. Le , la Nouvelle droite et l'Union des partis de droite, principalement composée des partis Le Foyer juif et Tkuma, décident à leur tour de faire liste commune sous le nom de Yemina (à droite)[18]. Le parti Otzma Yehudit, qui soutenait l'union des partis de droite aux précédentes élections, avait auparavant décidé le de se présenter seul à la suite d'un désaccord sur la composition de leur liste commune[19], malgré les pressions de Benjamin Netanyahu pour son maintien dans l'alliance[20]. Le , le dirigeant de Zehout, Mishe Feiglin, passe un accord avec Benjamin Netanyahu et retire son parti de la course en échange de la promesse d'un poste de ministre au sein de son gouvernement et de l'introduction à la Knesset d'un projet de loi de légalisation du cannabis à usage thérapeutique[21]. L'accord est approuvé par 77 % des membres de Zehout lors d'un référendum interne le [22].

Durant la campagne, le Parti travailliste organise des primaires pour sa direction. Amir Peretz est élu le .

Résultats des primaires[23]
CandidatPartiVoix%
Amir PeretzParti travailliste13 89846,57
Stav ShaffirParti travailliste8 03626,93
Itzik ShmuliParti travailliste7 83526,25
David LandsmanParti travailliste190,06
Suffrages exprimés29 78899,83
Suffrages invalides510,17
Total29 839100

Résultats

Résultats des législatives israéliennes de [24],[25]
PartiVoix%+/-Sièges+/-
Bleu et blanc1 151 21425,95 0,1833 2
Likoud1 113 61725,10 4,9032 6[a]
Liste unifiée470 21110,60 2,7813 3[b]
Shas330 1997,44 1,459 1
Israel Beytenou310 1546,99 2,988 3
Judaïsme unifié de la Torah268 7756,06 0,287 1
Yamina260 6555,87 1,057 1[c]
Parti travailliste-Gesher212 7824,80 1,366 [d]
Union démocratique192 4954,34 0,715 1[e]
Otzma Yehudit83 6091,88-[f]0
Tsomet14 8050,33 0,270
Unité populaire5 9460,13Nv0
Rouge et blanc4 3580,10Nv0
Justice3 0530,07Nv0
Droite laïque2 3950,05Nv0
Respect et égalité1 5450,03Nv0
Nos droits dans nos votes1 4730,03 0
Parti pirate1 2360,03 0,010
Pouvoir économique1 1930,03Nv0
Mitkademet1 0330,02Nv0
Kama9940,02Nv0
Nouvel Ordre9280,02Nv0
Parti démocrate7360,02Nv0
Nord7250,02Nv0
Mouvement chrétien-libéral6100,01Nv0
Da'am - Économie verte - Une Nation5920,01 0
Dignité humaine5420,01 0
Bloc biblique4970,01 0
Direction sociale4340,01Nv0
Suffrages exprimés4 436 80699,36
Votes blancs et invalides28 3620,64
Total4 465 168100-120
Abstentions1 928 86230,17
Inscrits / Participation6 394 03069,83

Analyse et conséquences

Répartition des forces

Le scrutin ne permet pas de mettre un terme à la crise politique dans lequel se trouve le pays, aucun des camps en présence ne recueillant suffisamment de sièges pour obtenir la majorité absolue, malgré le fait que Bleu et blanc arrive de justesse en tête des voix et obtient plus de sièges que le Likoud[26]. Si ce dernier est en légère baisse, son recul est plus notable lorsqu'est pris en compte la fusion en son sein de Koulanou, qui avait réuni seul quatre sièges en avril. Le Likoud renouvelle ses accords de coalition avec les partis de droite religieux, rendant impossible l'obtention d'une majorité avec Israel Beytenou du fait de l'opposition de ces deux camps au sujet de la loi sur le service militaire des étudiants en religion, Avigdor Liberman ayant par ailleurs fait campagne sur le retour à un gouvernement laïc[27]. Le résultat de Bleu et blanc ne lui permet pas non plus de former une majorité sur sa gauche sans se départir de sa droite, Israel Beytenou refusant de s'allier avec les partis arabes.

En position d’arbitre, Israel Beytenou avance l'idée d'une grande coalition d'union nationale réunissant autour de lui le Likoud et Bleu et blanc, sans les partis de droite religieuse ni les partis arabes ou de gauche[28],[29]. Le parti Bleu et blanc se montre favorable à une alliance avec le Likoud, mais sans Netanyahou. Fort de son arrivée en tête, son dirigeant, Benny Gantz, revendique pour lui le poste de Premier ministre, ce que refuse Netanyahou[30]. Ce dernier, mis en cause dans une affaire de corruption devant amener à un procès attendu en octobre, miserait son salut judiciaire sur l'obtention d'une majorité acquise à sa cause, qui lui permettrait de faire voter son projet d'immunité judiciaire[30],[31].

Formation d'un gouvernement

La phase de recommandations au président de candidats à la fonction de Premier ministre a lieu le . La droite religieuse et le Likoud soutiennent Netanyahou, tandis que Benny Gantz reçoit l’appui de son parti et de ceux sur sa gauche. Hormis trois députés affiliés au Balad, qui s'abstiennent, les députés de la Liste unifiée, du Parti travailliste et de l'Union démocratique choisissent ainsi de soutenir la candidature de Gantz. C'est la première fois depuis 1992 que des partis arabes se prononcent plutôt que de s'abstenir. Les députés de Israel Beytenou s'abstiennent cependant plutôt que de choisir entre Netanyahou ou Gantz, Liberman déclarant à cette occasion : « Nous ne ferons pas partie du bloc avec les haredim et les messianistes. […] Les haredim sont nos adversaires politiques, mais les Arabes sont nos ennemis. »[32]. Au total, Netanyahou reçoit 55 soutiens et Gantz 54, tous deux en deçà de la majorité absolue. Faisant le constat de l'impossibilité des deux candidats à obtenir les soutiens nécessaires à la formation d'un gouvernement, le président Rivlin appelle le Likoud et Bleu et blanc à mettre en place un gouvernement d'unité nationale, considérant qu'il s'agit de la volonté du peuple[33].

Le , Netanyahou est chargé de former un nouveau gouvernement par le président Reuven Rivlin. Celui-ci ayant plaidé pour un gouvernement d'union nationale entre les deux blocs, une direction tournante du gouvernement est envisagée[34]. Gantz refuse cependant de rejoindre un tel gouvernement en raison des accusations judiciaires pesant sur Netanyahou[35]. Pour rapprocher les vues des deux camps, Rivlin suggère que Netanyahou puisse se retirer temporairement de ses fonctions s'il venait à être inculpé. Le négociateur du Likoud Yariv Levin affirme alors que le parti s'attend à ce que Netanyahou n'effectue pas un mandat complet[36]. Netanyahou ne parvenant pas à former une coalition, Benny Gantz refusant de diriger le gouvernement dans la deuxième partie du mandat[37]. Le Premier ministre sortant devrait ainsi rendre son mandat de formateur au président, qui confierait la tache à Gantz[38]. Netanyahou décide finalement de « faire un dernier effort » et de ne rendre son mandat qu'en cas d'échec des négociations[39]. La réunion du prévue à cet effet est finalement annulée, Bleu et Blanc n'excluant pas de la tenir dans les prochains jours[40].

La nouvelle Knesset se réunit le [41]. Yaïr Lapid renonce à briguer la tête du gouvernement pour Bleu et Blanc[42]. Devant son incapacité à constituer une majorité, Netanyahou finit par renoncer à sa mission de constituer un gouvernement le . Gantz est pressenti pour essayer à son tour à partir du [43]. Il est formellement désigné le , et dispose alors à son tour d'un délai de 28 jours pour former une coalition. À défaut, le pouvoir de désigner un nouveau formateur passera au président à la Knesset[44]. Le , Gantz échoue à former un gouvernement. Le président charge alors la Knesset de désigner un candidat pour le poste de Premier ministre[45]. En vertu de la Constitution, une période de 21 jours commence le lendemain au cours de laquelle n'importe quel membre de la Knesset soutenu par une majorité de 60 députés sur 120 peut être désigné pour former un gouvernement. Si aucune personnalité ne se dégage à l'expiration de ce délai, soit le , de nouvelles élections doivent avoir lieu. Ces dernières sont précédées d'un délai d'organisation et de campagne d'un minimum de 90 jours[46],[47]. Entretemps, le , Benyamin Netanyahou est mis en examen pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires[48].

Échec et nouvelles élections

Le délai pour l'organisation des élections anticipées s'achevant le , soit le même jour que la fête juive du Pourim, le choix d'une autre date pour le scrutin est jugée très probable[49]. Un vote de la Knesset est cependant nécessaire pour le fixer après la fin du délai[50]. Un projet de loi fixant les nouvelles élections au est adoptée en première lecture le [51].

Notes et références

Notes

Références

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