Église Saint-Fiacre de Guengat

église située dans le Finistère, en France

L'église Saint-Fiacre est une église catholique située à Guengat, en France[1].

Église Saint-Fiacre de Guengat
L'église et le portail de l'enclos paroissial.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Quimper-Saint-Corentin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Propriétaire
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Patrimonialité
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Commune
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Localisation

L'église est située dans le département français du Finistère, sur la commune de Guengat.

Historique

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1914[1].

Description

L'église catholique Saint-Fiacre de Guengat, dédiée à saint Fiacre, remonte au XVe siècle[2]. Elle est précédée par un petit calvaire du XVIe siècle. L'église a été remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles[3]. Elle abrite des statues et des poutres et sablières sculptées. Un vitrail du XVIe siècle représente la Passion. L'église et le calvaire sont classés Monuments historiques, par arrêté du . Ses vitraux sont anciens. Les sablières ont été sculptées par Ian Hamoun.

L'ossuaire, construit en 1557, a deux baies en accolade et porte l'inscription Respice finem ("Pensez à votre mort").

Jean-Marie Abgrall a décrit l'église en ces termes :

« Un porche dans le genre des constructions du gothique flamboyant, surmonté d'une chambre éclairée par une fenêtre s'ouvrant sur la façade ; plus loin, trois grands pignons dont deux ont été restaurés après la chute du clocher. À l'abside, le pignon du sud est de grand effet, avec ses contreforts et sa large fenêtre à six baies. À l'intérieur, on trouve un plan très original et très irrégulier. (...) La maîtresse-vitre, datée de 1571, retrace les scènes de la Passion. La fenêtre au-dessus de l'autel sud a, dans ses trois baies, saint Michel, Notre-Dame assise, portant l'Enfant-Jésus, saint Jean-Baptiste. (...) La fenêtre du bas-côté sud a quelques panneaux du XVe siècle, provenant par conséquent d'une église antérieure, mais tous ses sujets sont sans rapport les uns avec les autres[4]. »

Les gisants sont ceux d'Hervé de Saint-Alouarn et de son épouse Marie de Trégain (1426).

Références

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes