École supérieure de journalisme de Paris

école de journalisme française privée

L’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) est un établissement d'enseignement supérieur privé spécialisé dans l'enseignement du journalisme, situé dans le 13e arrondissement de Paris. Il s'agit de la plus ancienne école de journalisme au monde[1],[2].

ESJ Paris
Histoire
Fondation
Statut
Type
École supérieure de journalisme
Président
Directrice pédagogique
Elhame Medjahed
Directeurs enseignement à distance
Samar Smati
Directeur pôle arabophone
Mohamad El Hajji
Devise
Quot capita tot sensus
Membre de
AUF EJTA AFEJ
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
Env. 400
Localisation
Pays
Ville
Localisation sur la carte du 13e arrondissement de Paris
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Localisation sur la carte de Paris
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Elle ne fait pas partie des quatorze écoles reconnues par la Commission paritaire nationale de l'emploi des journalistes (CPNEJ) et elle n'est pas membre de la Conférence des écoles de journalisme (CEJ)[3].

En 2018, l'École supérieure de journalisme de Paris était classé à la 17e place du classement des écoles de journalisme en France par le quotidien Le Figaro[4]. Elle était classée 20e en 2016.

Histoire

Siège au 107, rue de Tolbiac (13e arrondissement de Paris).

Doyenne mondiale des écoles de journalisme, elle fut fondée en 1899 par un groupe d'universitaires parisiens libéraux et laïcs mobilisés à l'occasion de l'affaire Dreyfus. Ce groupe était conduit par la romancière et journaliste Jeanne Weill, alias Dick May, petite cousine du philosophe Karl Marx[5] et bénéficiait du soutien du sociologue Émile Durkheim[6]. L'école bénéficie de ce que l'École libre des sciences politiques (Sciences Po) d'Émile Boutmy se désintéresse alors du journalisme et se spécialise dans les affaires publiques[7].

Parmi les fondateurs, se trouvent des journalistes comme Henry Fouquier, Jules Cornély, membre fondateur du Syndicat des journalistes français[8], Adolphe Brisson et Jules Claretie[9]. L'ESJ aurait cependant pu ne pas être la doyenne des écoles de journalisme. En effet, en 1895, l'université du Missouri souhaite créer une école de journalisme, mais le Sénat des États-Unis s'y oppose[réf. souhaitée]. Ce refus sera renouvelé jusqu'en 1908.

En 2011, l'ESJ Paris a ouvert une filière de formation à distance tous médias par enseignement à distance)[réf. nécessaire]. Puis en 2020, elle crée une formation similaire en langue arabe (SSJC), tant en formation classique qu'en formation continue avec le CPD de Jerusalem[réf. nécessaire].

Depuis 2009, l'ESJ Paris dispose d'un établissement secondaire en propre, à Rabat, capitale du royaume du Maroc[réf. nécessaire].

L'ESJ Paris a depuis 2012 ouvert une filiale d'édition de livres, « Casa Express éditions », spécialisée dans les livres de journalistes diffusés en Europe et au Maghreb. Elle a par ailleurs lancé un prix littéraire en 2015[10].

En 2018, l'ESJ Paris ouvre une filière de formation au métier de journaliste reporter d’images (JRI), en partenariat avec l'École internationale de création audiovisuelle et de réalisation (EICAR) et délivrant un titre certifié de niveau II (6)[11],[12].

Caractéristiques

L'établissement est reconnu par l’État[réf. souhaitée] et délivrait un titre certifié par le ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion de niveau 6 et enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour sa formation en trois ans à compter de l'obtention du baccalauréat.

Son diplôme de journaliste n'est plus certifié par l'État et inscrit au RNCP (n°1498) depuis 2016[13],[14]. En 2023, elle signe une convention de partenariat avec le groupe Mediaschool pour délivrer le titre certifié et inscrit au RNCP (n°34537) de l'Institut européen de journalisme (IEJ)[15],[16],[17]. En revanche, ses mastères sont des diplômes d'établissement délivrés sous son sceau propre[18].

Prix littéraire ESJ Paris - Maison Blanche

Ce prix, lancé en 2016 sous l'impulsion de l'ESJ de Paris et du restaurant Maison Blanche, a été présidé par André Bercoff puis Anne Nivat. Il récompense « un livre publié dans l’année, traduisant la réalisation d’un véritable travail de journaliste, en langue française, qu’il s’agisse d’une enquête, d’un récit, d’un essai, d’une biographie, d’un document de toute sorte, et même d’une investigation habillée en fiction »[19].

Personnalités liées à l'établissement

Enseignants

Élèves

Notes et références

Voir aussi

Liens externes