L'altitude moyenne du territoire est de 80 m dans l'ensemble de la plaine. L’altitude minimale est de 79 m au lieu-dit la Porcherie, situé au nord du territoire, ainsi qu'au hameau de Faÿ situé au nord-est. L'altitude maximale étant de 92 m au centre de la commune au lieu-dit les Roches.
Les sols de toute la partie ouest et centrale de la commune, correspondant à la plaine de la Bière, ainsi que les parties nord et nord-est, datent du Quaternaire. Ces sols sont formés d'un complexe de limon des plateaux (LP) constitués de limon, d'argiles et de sables sur une épaisseur estimée à 1,5 m ou plus. Les limons des plateaux pouvant se trouver sur un substrat de calcaire et de meulière de Brie (g1CB) datant du Stampien (Oligocène). Une petite bande constituée de formations alluviales résiduelles ou colluvionnées (CE), elle aussi sur un substrat de calcaire et de meulière de Brie (g1CB), est présente aussi au nord-est du territoire.
Les sols de la partie orientale de la commune, en lisière de la forêt de Fontainebleau, datent aussi du Quaternaire. Ces sols sont composés de « grèves » (formés de cailloutis calcaires et de sables) (GZ) ou de formations sableuses dérivant pour l'essentiel des « sables de Fontainebleau » (g1SF). Quelques bandes de sables et de grès de Fontainebleau (g1GF), datant du Stampien moyen et supérieur, sont présentes à l'est et au nord-est du territoire[9],[10].
Carte du relief de Chailly-en-Bière.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Chailly-en-Bière.
Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
le ru de la Mare aux Evées, 11,26 km[11], affluent gauche de la Seine, qui traverse le territoire de la commune au nord-est sur 1,2 km, est le seul cours d'eau notable de Chailly-en-Bière[12] ;
le canal 03 des Pommeraies, 1,69 km[13], qui conflue avec le ru de la Mare aux Evées ;
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 9 km à vol d'oiseau[18], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[24],[25].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », un espace protégé créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est également présente sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[26],[27],[28],[29].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[31]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[32]
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristiquemodifier le code
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Chailly-en-Bière comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[33], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant dix-huit communes dont dix-sept en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[34].
Au , Chailly-en-Bière est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35].Elle appartient à l'unité urbaine de Chailly-en-Bière[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[36],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[37],[38].
Hameau de Faÿ.Carte du cadastre de la commune de Chailly-en-Bière.
La commune compte 64lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[39] (source : le fichier Fantoir).
Outre le village, situé au centre de la commune, Chailly-en-Bière ne possède qu'un seul hameau, celui de Faÿ, dont ses habitants se nomment les Faÿotins, il est situé au nord-est de la commune en direction de Melun.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,07 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,13 %),zones agricoles hétérogènes (22,94 %),forêts (21,81 %),zones urbanisées (8,12 %)[40].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
108,93 ha
8,33%
106,10 ha
8,12%
−2,84 ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
913,08 ha
69,86%
915,92 ha
70,07%
2,84 ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
285,08 ha
21,81%
285,08 ha
21,81%
0,00 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[41],[42],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 908, alors qu'il était de 841 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 7,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,0 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 78,4 %, légèrement en hausse par rapport à 1999 (77,7 %). Afin de respecter les critères de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), la municipalité a entrepris à la fin de 2012 un programme de construction de seize logements sociaux (HLM loués vides)[43].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 938 dont 84,7 % de maisons et 14,5 % d'appartements[Note 9].
Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales, 4,5 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 75,6 % contre 22,9 % de locataires[44] dont, 1,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et, 1,5 % logés gratuitement.
Carte des réseaux hydrographique et routier de Chailly-en-Bière.
Plusieurs routes routes départementales relient Chailly-en-Bière aux communes voisines :
la D 607, ancienne route nationale 7, qui traverse la commune du nord au sud et relie Corbeil-Essonnes, au nord, à Fontainebleau, au sud ;
la D 64, vers le nord en direction de Melun et vers le sud en direction de La Chapelle-la-Reine ;
la D 637, ancienne RN 37, qui traverse d'ouest en est la commune au sud de son territoire et relie l'autoroute A6 à la route nationale 7 et à Fontainebleau ;
la D 115, qui traverse le hameau du village, Faÿ, d'ouest en est en direction de Sivry-Courtry.
L'autoroute A6, située à 8 km à l'ouest de la ville, est accessible par la D 637.
Sélection de vues de différentes voies de communication de la commune.
L'ancienne route nationale 7 traversant Chailly-en-Bière (vue en direction de Paris).
La D 60 au centre de Chailly-en-Bière, vue en direction de Melun.
La D 637 au sud de Chailly-en-Bière, vue en direction de l'A6.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Cadiliaco en 808[45] ; Calliacum en 1132[46] ; Chailliacum en 1239[47] ; Ecclesia de Calliaco au XIIIe siècle[48] ; Chally en 1301[49] ; Chaaly vers 1380[50] ; (La terre et seigneurie) de Chailly en Gastinois en 1676[51],[52].
Au IXe siècle, lors de la construction de la première église, le nom du village est attesté sous la forme Cadiliaco : il s'agit d'une formation toponymique gauloise en -acum, suffixe faisant souvent référence à une villa ou à un domaine d'un autochtone gaulois[53], précédé du nom de personne gaulois Catilios (donné comme variante gallo-romaine non attestée *Catilius, elle-même du gaulois Catilus par Albert Dauzat). C'est le même nom que Cadillac dont la forme est occitane.
Le déterminant complémentaire -en-Bière provenant du nom de la plaine environnante (Bière, viendrait du bas-latin beria qui signifiait plaine ou campagne rase)[réf. nécessaire].
Dalle funéraire de Denis de Chailly et Denise Pisdoë.
Le premier seigneur connu de Chailly-en-Bière est Adam de Chailly, chevalier banier du roi Philippe Ier. Il fonde la maison de Chailly au début du XIIe siècle. Par son mariage avec Mahault, fille du dernier vicomte de Melun, il devient aussi vicomte de ses terres et chef de la seconde branche des vicomtes de Melun vers 1138[54],[55],[56].
Les seigneurs de Chailly s'illustrent dans des batailles de la guerre de Cent Ans. Guilbault de Chailly est tué en combattant les Anglais vers 1415[54]. En 1416, son fils Denis est seigneur de Chailly-en-Bière[57]. En 1420, il est un des capitaines de Tugdual de Kermoysan qui participent, sous les ordres d'Arnault Guilhem de Barbazan, à la défense de Melun lors du siège de la ville par les Anglais et les Bourguignons[58]. En 1430, Denis de Chailly est aux côtés de Jeanne d'Arc lors de la défense et la délivrance de Melun que les Anglais assiègent à nouveau. Le , le roi Charles VII octroie à Denis de Chailly son bailliage de Meaux ainsi que Crécy-en-Brie et ses revenus[59]. En récompense pour son aide à Jeanne d'Arc, Charles VII confère à Denis de Chailly le droit de haute justice sur la seigneurie de Chailly-en-Bière par acte du [57] et lui offre la seigneurie de Nangis. Denis de Chailly est aussi chambellan du roi Charles VII.
Les seigneurs de Chailly-en-Bière disposent des droits féodaux en vigueur au Moyen Âge : la justice, la banalité, les dîmes et les censives. En revanche, depuis la donation de Jehan de Chailly, les grosses dimes de la paroisse reviennent aux chanoines de Notre-Dame de Melun[54].
Plan de la commune de Chailly-en-Bière au milieu du XIXe siècle.
Les seigneurs de Livry et Chailly conservent la seigneurie pendant un siècle[62]. Claude de Villiers, fils d'Étienne et pannetier du roi, et François de Villiers, fils de Claude et Grand louvetier de France, sont ainsi seigneurs de Chailly-en-Bière[63]. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, la seigneurie de Chailly est transmise par mariage ou acquisition aux familles de Vignacourt, Tiercellin, de la Croix, de Fortia, d'Esquidy et Chiquet de la Perrière[55].
En 1789, la Révolution créé la commune de Chailly-en-Bière. Elle est constituée du village de Chailly et de deux hameaux : Faÿ et Barbizon.
Le village de Barbizon se sépare administrativement de Chailly-en-Bière en 1903 pour former une commune à part entière.
Les rails du TSM dans la rue de la Garenne à Chailly-en-Bière au début du XXe siècle.
De 1899 à 1938, la commune de Chailly-en-Bière est desservie par le Tramway Sud de Seine-et-Marne (TSM). Cette ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, surnommée le « Tacot » de Barbizon, relie Melun à Barbizon via Chailly-en-Bière et Milly-la-Forêt à Chailly-en-Bière[67]. Outre le transport de voyageurs, qui permet en 1935 aux Chaillotins de se rendre à Melun en vingt-cinq minutes environ et à Milly-la-Forêt en quarante-cinq minutes, le « Tacot » assure aussi le transport des marchandises et les produits agricoles des maraîchers de la commune tels que carottes, les asperges ou les cerises à destination du marché de Melun ou des Halles de Paris[68].
La commune de Chailly-en-Bière est membre de la Communauté d'Agglomération du Pays de Fontainebleau qui regroupe 26 communes et du parc naturel régional du Gâtinais français qui regroupe 69 communes[70]. En outre, Chailly-en-Bière fait partie de trois syndicats intercommunaux (SI) : le Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole, du ru de la Mare aux Evées et de leurs Affuents, le SI du collège Christine-de-Pisan à Perthes et le Syndicat Départemental des Énergies de Seine et Marne d'électrification du secteur de Melun[71].
En 2011, la commune disposait d’un budget de 1 711 000 € dont 1 551 000 € de fonctionnement et 160 000 € d’investissement[72], financés à 48,51 % par les impôts locaux avec des taux d’imposition fixés à 11,74 % pour la taxe d'habitation et 17,37 % et 45,55 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[73]. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à 834 000 €[74].
L’Insee attribue à la commune le code77 2 32 069[1]. La commune de Chailly-en-Bière est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 217 700 699. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[75].
Élections départementales, résultats des deuxièmes toursmodifier le code
Élections départementales de 2015 : 64,87 % pour le binôme Pierre Bacqué et Béatrice Rucheton (née Pietton) (UMP), 35,13 % pour le binôme Anthony Bredin et Clémentine Schaefer (FN), 44,08 % de participation[86].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[93]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[94].
En 2021, la commune comptait 2 118 habitants[Note 11], en augmentation de 4,39 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 024 hommes pour 1 040 femmes, soit un taux de 50,39 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[97]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,0
7,1
75-89 ans
8,1
18,2
60-74 ans
18,6
20,3
45-59 ans
23,2
18,4
30-44 ans
17,8
17,2
15-29 ans
15,7
18,1
0-14 ans
15,6
Pyramide des âges du département de Seine-et-Marne en 2020 en pourcentage[98]
La « fête du village » a lieu le dernier weekend du mois de juin[103]. L'association le « Cercle sportif et culturel de Chailly-en-Bière » organise diverses activités et manifestations culturelles et sportives tels que la danse, le kick-boxing, la gymnastique, le yoga ou le théâtre[104]. Le Comité des loisirs de la ville organise tous les 1er mai et tous les derniers dimanches de septembre une brocante - vide-greniers. L'Académie des arts organise chaque année des expositions de peintures[105].
La commune dispose d'un complexe sportif composé d'une salle polyvalente, la salle Claude-Cottereau, d'un stade, d'un bâtiment servant de local d'arbitrage et de vestiaires et d'un parking de plus de quatre cents places.
Chaque année, en septembre, le Comité des loisirs de Chailly-en-Bière organise une randonnée VTT, appelée « La Chaillotine », au travers de la forêt de Fontainebleau[103].
Le sport équestre est pratiqué à Chailly-en-Bière, notamment en forêt de Fontainebleau. De nombreuses écuries et pensions pour chevaux sont établies sur le territoire de la commune.
Le territoire de la commune de Chailly-en-Bière fait partie de la paroissecatholique « Pôle missionnaire de Fontainebleau » au sein du diocèse de Meaux. Le lieu de culte est l'église Saint-Paul[118].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 347 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,0 % d'actifs dont 66,7 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs[a 3].
On comptait 454 emplois dans la zone d'emploi, contre 468 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 924, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 14] est de 49,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre environ un emploi pour deux habitants actifs[a 4].
Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009.
Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2009.
Nb. Personnes
Pourcentage
Ensemble
540
100,0%
Agriculteurs exploitants
19
3,5 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
69
12,7 %
Cadres et professions intellectuelles sup.
57
10,6 %
Professions intermédiaires
96
17,8 %
Employés
141
26,2 %
Ouvriers
157
29,1 %
Les taux d’emplois des deux principales catégories socioprofessionnelles (ouvriers et employés) se retrouvent dans la répartition des emplois par secteurs d’activité puisque les emplois dans le secteur du commerce, des transports et des services divers représentent à eux seuls 48,2 % des emplois. Les secteurs de l'agriculture et de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale étant les deux autres secteurs d'emplois (respectivement 19,3 % et 19,1 %)[a 6].
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 452, occupant 961 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,1 % contre un taux de chômage de 6,1 %.Les 21,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,8 % de retraités ou préretraités et 7,6 % pour les autres inactifs[120].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 12 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 29 dans la construction, 61 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 11 dans l’Information et communication, 10 dans les activités financières et d'assurance, 10 dans les activités immobilières, 35 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 23 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 22 étaient relatifs aux autres activités de services[121].
En 2020, 36 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 25individuelles.
La plupart des entreprises agricoles de Chailly-en-Bière sont des maraîchers produisant des fruits et légumes sous serres ou en plein champ. De par la proximité de la Forêt de Fontainebleau, qui permet la pratique de randonnées équestres, de nombreuses écuries et pensions pour chevaux sont établies sur le territoire de la commune.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[122].
L’auberge du Cheval Blanc, fréquentée au cours du XIXe siècle par les peintres de l’École de Barbizon. Des fresques, réalisées par des peintres qui ne pouvaient honorer leurs dettes, sont visibles dans la salle du restaurant[124]. Inscrite MH (1984, Façades et toitures, salle du restaurant avec son décor)[125].
Karl Bodmer (1809-1893), artiste-peintre, influence l'École de Barbizon, est inhumé à Chailly-en-Bière[126] ;
Théodore Rousseau (1812-1867), artiste-peintre, cofondateur de l'École de Barbizon, est inhumé à Chailly-en-Bière[127] ;
Jean-François Millet (1814-1875), artiste-peintre, cofondateur de l'École de Barbizon, auteur du tableau L'Angélus (où l'église de Chailly-en-Bière est peinte en arrière-plan), a peint un certain nombre de fresques à même les murs de l'« Auberge du Cheval Blanc » toujours visibles, est inhumé à Chailly-en-Bière[128] ;
D'azur aux épis d’or passés en sautoir, à la palette du même brochant sur le tout, au chef retrait vairé d'argent et de sable.
Détails
Blason officiel de la commune. Les épis d'or expriment l'activité agricole du village et la palette d'or fait référence aux origines de la peinture anticonformiste et paysagère de Chailly-en-Bière[129].
Devise de la commune : « la Main à l'œuvre » de la famille de Villiers de l'Isle-Adam et plus particulièrement de Philippe de Villiers de L'Isle-Adam. Ceux-ci furent seigneurs de Chailly pendant plus d'un siècle. Cette devise vieille de quatre siècles apparaît en bas du blason[129].
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Chailly-en-Bière », p. 1206–1208